MORIER Joanny Joseph
Ses origines
Joanny MORIER est né le 3/09/1892 à Crottet au hameau du gros chêne.
Son père Claude Joseph avait 31 ans et était cultivateur.
Sa mère Josèphe Claudine née GUILLON avait 29 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joanny MORIER avait les cheveux châtain clair et les yeux bleu.
Sa vie avant la guerre
Recensement Crottet 1901 - hameau de Carrière -
Recensement Crottet 1911 - Le bourg -
- Maria née le 27/07/1894.
- Jean Marie né le 29/04/1896 ; marié à Crottet le 25/11/1922 avec Marie
VILLARD; décédé à Crottet le 28/03/1983.
- Françoise Marguerite née le 24/06/1899; mariée à Crottet le 17/09/1921
avec Jean Marie MORIER; décédée le 29/01/1979 à Macon.
- Benoite Henriette née le 1/03/1903; mariée à Pont de Veyle le 19/02/1931
avec Frédéric MOREL.
Au moment du conseil de révision Joanny MORIER exerçait le métier de
cultivateur à Crottet.
Son père était décédé le 23/02/1912 à son domicile de la Croix Guérin.
Il est incorporé à compter du 5/10/1913 au 60e RI.
La guerre
Joanny MORIER passe au 72e RI le 21/03/1915.
Il est tué le 6/08/1915 au bois Bolante dans la Meuse.
Il est inhumé à la
nécropole nationale La Forestière Lachalade (55 - Meuse) tombe 1490
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Historique du 72e RI |
dont extraits :
ARGONNE. — RAVIN DES COURTES-CHAUSSES.
De juin 1915 à juillet 1916 le 72e' occupe de nouveau un secteur
en Argonne. Le 13 juillet, l'ennemi lance une attaque très violente sur
tout le front. Le 72e, qui n'était pas en première ligne, est appelé à
la renforcer et contre-attaquer. Il se distingue particulièrement au
ravin des « Courtes Chausses », au plateau du « Fer-à-Cheval » et sur la
crête de la « Fille-Morte ».
A part un coup de main exécuté le 25 mars 1916 sur les tranchées
allemandes du ravin intermédiaire, qui, sans pertes, nous valut un
certain nombre de prisonniers, le combat de juillet est la seule attaque
qui ait lieu pendant l'année d'occupation du 72e dans ce secteur.
Son rôle, plus effacé, n'en est pas moins héroïque. Le régiment
travaille sans relâche et fait preuve d'une vigilance de tous les
instants. En effet, l'ennemi est tout proche (à 10 mètres à peine, au
Fer-à-Cheval), et ce ne sont que bombardements incessants, combats à la
grenade, guerre de mines, lutte d'engins de tranchées, rencontres de
patrouilles. Quiconque a vécu cette vie de sublime abnégation sait à
quel degré d'héroïsme s'est élevé le fantassin.
Source : chtimiste.com |
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