Parcieux
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BLANC Claude
BREVET Jean Marie
COLOVRAY François
DURIAT François
GAY Jean Marie Étienne
PERRIER Victor
RION Félix Benoit
SOUCHERE Louis Auguste
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BREVET
Jean Marie
Ses origines
Jean Marie BREVET est né le 4/06/1886 à Confrançon au hameau de
Chassagne.
Son père
Jean Marie avait 34 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Victorine née GOY avait 28 ans.
Ses parents se sont mariés à Confrançon le 6/01/1879.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie BREVET mesurait 1.67 m; il avait les cheveux et les yeux
châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Confrançon 1886 - Chassagne -
- Jean Marie Joachim né le 26/01/1882 à
Mézériat aux Roussets; marié le 5/11/1908 à Confrançon avec Marie
Valentine Alexandrine PERRET; tué le 22/06/1915 à la Fontenelle; inhumé
à la nécropole la Fontenelle.
Au moment du conseil de révision Jean Marie BREVET exerçait le métier de
cultivateur à Confrançon.
Il est incorporé au 42e RI à compter du 8/10/1907.
Il est réformé le 29/05/1908 par la commission de réforme de Belfort
pour Adénite cervicale tuberculeuse.
Jean Marie BREVET se marie le 25/07/1910 à Curtafond avec Marie Léonie
Pauline VENET demeurant et née à Curtafond le 18/05/1892.
Il était alors valet de chambre à Condeissiat.
Recensement Condeissiat 1911 - Les Fosses - (Pierre
PELLETRAT de BORDE)
Liste électorale Parcieux 1914
Le couple a eu un fils Aimé Paul Jean né à Curtafond au domicile de
sa grand mère maternelle le 15/11/1914 (parents domiciliés à Parcieux);
marié à Villefranche le 8/08/1944 avec Raymonde Jeanne Clotilde Clémence
BRESSAD.
La guerre
Jean Marie BREVET est classé service arm& le 1/12/1914.
Il est incorporé au 133e RI le 22/02/1915.
Il passe au 4e régiment de zouaves le 25/06/1915.
Il disparait le 24/10/1916 à Douaumont.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le
15/06/1920.
Son nom ainsi que celui de son frère Joachim figurent sur le monument
aux morts de Confrançon.
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Historique du 4e régiment de zouaves. |
dont extraits : Le 4e Zouaves a pour mission dans cette grande
affaire d'enlever en deux phases les ravins de la Dame et de la
Couleuvre, et d'opérer sa liaison à l'Ouest avec le 8e Tirailleurs vers
la tranchée Guerné, à l'Est avec le 4e Mixte aux lisières mêmes du
village de Douaumont. Le
mouvement d'approche, qui devait nous amener dans les parallèles de
départ, ne fut pas facile. Notre préparation d'artillerie couvrait les
voix, étouffait les ordres. Encombrés, chargés d'énormes musettes, les
hommes ne pouvaient qu'avec peine passer dans l'étroitesse des boyaux.
De temps à autre des sections, en avance ou en retard, cherchaient à
doubler ou refluaient en arrière entravant l'écoulement. Au milieu de ce
tohu-bohu inouï, fantastique, où tous se mélangeaient : Zouaves,
Tirailleurs, Indo-Chinois, Sénégalais, chacun conservait son calme. On
riait. Certains prenaient des initiatives comiques, se couchant, se
laissant fouler aux pieds sans récriminer. On enlevait à bout de bras
les agents de liaison, toujours pressés, pour leur faire franchir les
passages obstrués. Tout cela dans un brouillard intense, opaque qui ne
laissait rien voir devant ni derrière soi. Grâce à la bonne volonté,
grâce au calme dont tous firent preuve, l'ordre se rétablit.
Le 24 à 8 heures, les parallèles étaient occupées. A 10 heures, pour
tromper l'attente les hommes y creusaient des gradins afin d'en sortir
plus vite. Le brouillard persistait. Mais une pareille affaire ne se
décommande pas. L'heure H se trouve fixée à 10 h. 39 : elle sera
maintenue. Et ce fut un spectacle épique, émouvant à l'extrême, tirant
des larmes aux plus insensibles, de voir nos fantassins devancer
l'heure, sortir en avant des parallèles, et, masqués par la brume,
s'aligner sur le terrain comme à l'exercice.
A 10 h. 39, les formations partirent. |