Reyssouze
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PROMONET Pierre
 

 

PROMONET Pierre


Ses origines


Pierre PROMONET est né le 19/09/1889 à Reyssouze.
Son père Benoit Marie avait 49 ans et était cultivateur.
Sa mère Philiberte PROMONET avait 43 ans.
Ses parents se sont mariés à Pont de Vaux le 13/05/1865.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre PROMONET mesurait 1.71 m; il avait les cheveux roux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Reyssouze 1896 - Vernay -

 - Marie Claudine née le 5/07/1866 à Reyssouze; mariée le 18/04/1890 à Reyssouze avec Joseph Marie MOREL.
 - Claude Marie né le 20/11/1867 à Reyssouze; marié le 23/11/1893 à Saint Bénigne avec Marie Joséphine PROMONET; décédé à l'hôpital de Pont de Vaux le 15/03/1943.
 - Mélanie née le 28/08/1869 à Reyssouze; mariée le 8/01/1890 à Reyssouze avec Benoit CORDIER; décédér à l'hôpital de Pont de Vaux le 9/06/1956.
  - Marie Françoise née le 12/01/1873 à Reyssouze.
 - Léontine née le 11/05/1875 à Reyssouze; mariée à Reyssouze le 17/02/1900 avec Claude Félix BOUILLOT.
 - Félix né le 3/07/1881 à Reyssouze


Au moment du conseil de révision Pierre PROMONET exerçait le métier d'ouvrier boulanger à Rigneux.
Il est incorporé au 133e RI le 1/10/1910.
Il est libéré le 25/09/1912.
Il réside en 1913 à Saint Trivier de Courtes chez THENOZ et à Pont de Vaux chez MAILLET place Legrand.
 

La guerre

Pierre PROMONET est mobilisé le 3/08/1914 au 133e RI.
Il est tué le 30/08/1914 à 14 h au col des Journaux et de Mandray.
Il reçoit la médaille militaire le 19/04/1919 : " Soldat d'élite tombé glorieusement pour la France au col des Journaux le 14/09/1914 en repoussant l'ennemi."

Historique du 133e RI

dont extraits : Vers 11 heures, le colonel Dutreuil vint se mettre à sa tête, avec ordre de prendre aussi le commandement des 13' et 22e B. C. P., pour s'emparer de la cote 639 et de la Tête de Béhouille. Le départ de Fraize se fit avec une gravité émouvante : chacun était prêt au sacrifice qui pouvait lui être demandé.
Après une ascension d'une heure et demie on arriva au col occupé par le 13e chasseurs. La fusillade crépitait sans discontinuer.
Au travers des sapins, sur de petites crêtes à l'est du col, on distinguait la ligne des tirailleurs ennemis. Le bataillon descendit le versant et s'installa derrière le premier mouvement de terrain.
En arrière, parallèle au front d'attaque, passait le col des Journaux, hérissé de grands sapins. A mi-pente des contreforts, et perpendiculairement à eux, courait un mouvement de terrain, en forme de dos d âne. Ce mouvement se décomposait lui-même en quatre bosses successives dont la plus extrême, boisée au sommet, était aussi la plus élevée et formait la pointe de l'éperon qui dominait les vallées de la Meurthe et de la Fave ainsi que le débouché du col de Sainte Marie-aux-Mines : c'était la Tête de Béhouille. De chaque côté de cet éperon dentelé, deux ravins profonds : à gauche celui de Mandray, à droite celui de la Croix-aux-Mines.
Le premier bataillon avait pris position derrière le premier repli de terrain, et l'ennemi était dans le bois à 100 mètres à peine.
Le capitaine Cornier indiqua au commandant Falconnet qu'il convenait de commencer l'attaque par la corne du bois. Malheureusement les trois autres compagnies s'élancèrent avec trop d'entrain, avant que l'ennemi n'eût été attiré à la corne. Pendant qu'elles franchissaient les 100 mètres à découvert, un feu meurtrier les faucha, et la plupart des officiers, - capitaines Tusseau et Audé, — lieutenants Dircksen et Desbazeilles, tombèrent, tués ou blessés.
Le bataillon n'en continua pas moins sa marche, et, la 4e compagnie en tête, il bouscula l'ennemi et commença la poursuite.
Accroché aux pentes de la troisième crête, il finit par s'en rendre maître, capturant même des prisonniers. Il ne restait plus qu'à enlever le dernier piton rocheux, au sud de la Tête de Béhouille.
Mais là, on se heurta à des positions fortement organisées ; d'autre part, les chasseurs, qui attaquaient la Tète de Béhouille par l'ouest, étaient fatigués par les combats des jours précédents et n'en pouvaient plus. On fit alors appel au 3e bataillon qui était au col de Mandray, et, en fin de journée, on tenta un nouvel effort.
Vers 19 heures, on réussit à pénétrer à nouveau dans les positions ennemies.