Ars
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DES GARETS Marie Vincent
EDOUARD Paul Jean Claude
NUGUE Jean Claude
PELOTIER Jean
SEVE Antoine
TETE Michel Antoine
VERCHERE Michel



 

 

EDOUARD Paul Jean Claude


Ses origines

 


Source Geneanet
Paul EDOUARD est né le 27/12/1887 à Ars.
Son père Jean Baptiste avait 31 ans et était plâtrier.
Sa mère Marie Philomène née CINIER avait 29 ans et était marchande d'objets de piété à Ars.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Paul EDOUARD mesurait 1.72 m; il avait les cheveux brun et les yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre



Recensement Ars 1891.


Liens Geneanet vers frères et soeurs.


Au moment du conseil de révision (1907) il exerçait le métier de jardinier.
Il résidait à Saint Didier sur Chalaronne.
Paul EDOUARD est incorporé au 2e régiment de dragons à compter du 1/10/1908.
Il est libéré le 25/09/1910.

Le 15/01/1911 il réside chez FALCONNET à Saint Didier sur Chalaronne.

Paul EDOUARD se marie le 29/11/1912 à Saint Didier avec Cécile Noélie FAVRE demeurant à Saint Didier sur Chalaronne et née à Dompierre sur Chalaronne le 25/01/1895 (décédée à Macon le 27/06/1977).
Le couple a eu 2 enfants :
 - Paul Jean Baptiste né à Saint Didier sur Chalaronne le 1/11/1913; marié à Saint Didier sur Chalaronne le 19/11/1937 avec Clarisse Jeanne ROLLANT; décédé le 17/12/1986 à Bron.
 - Lucien Pierre Benoit né à Saint Didier sur Chalaronne le 2/03/1915; marié à Lyon 7e le 26/11/1938 avec Andrée PONCET

 

La guerre

Paul EDOUARD est mobilisé le 3/08/1914 au 2e régiment de dragons.
Il passe au 14e régiment de dragons le 1/08/1915 puis au 21e et enfin au 8e régiment de cuirassiers le 1/06/1916.

Il a été cité à l'Ordre du régiment : "Attaqué par une forte patrouille allemande dans le poste d'écoute qu'il occupait dans la nuit du 24 au 25 juin; a résisté énergiquement et ne s'est replié qu'après avoir épuisé toutes ses grenades".
Croix de guerre

Il disparait le 21/04/1917 près de Berry au Bac dans l'Aisne (enseveli par l'explosion de mines allemandes).

Son nom figure également sur le monument aux morts de Saint Didier sur Chalaronne.

8e régiment de cuirassiers

dont extraits (Gallica.bnf.fr)

Du sommet de ce monticule, arrêtés dans leur progression, impuissants à déloger complètement l'ennemi de toutes ses organisations de surface et souterraines, les fantassins du 251e avaient assisté à l'avance française à l'ouest de l'Aisne, ayant eux-mêmes, au prix de lourdes pertes, conquis les premières lignes allemandes. Mais leur épuisement nécessite leur relève : c'est le 8e cuirassiers, renforcé du groupe cycliste de la 6e division de cavalerie, qui prend leur succession; il tiendra le secteur jusqu'au 27 avril, avec ses trois bataillons.

Le 1er bataillon, d'abord en réserve, s'installe du 19 au 27, à l'ouest du chemin Cormicy-Condé, dans le secteur de Sapigneul, établissant la liaison entre la garnison de la cote 108 et les éléments d'infanterie de droite; c'était un secteur étendu, délicat à tenir. Tout mouvement de jour était impossible, les tranchées avaient été bouleversées par l'artillerie, les canons et les mitrailleuses de l'ennemi nous faisant subir de lourdes pertes prenaient d'enfilade toute la position qui n'était reliée avec l'arrière que par une passerelle sur le canal.

Le 3e bataillon, monté au secteur, dès le 17, dans la soirée, est réparti entre les unités encore en ligne du 251e. Mais, n'ayant eu aucun répit depuis le bombardement du 17, il est, dans la nuit du 18 au 19, relevé par le 2e bataillon, qui est reconstitué au bois des Geais.

Le secteur ne présentait rien de particulier qu'un bombardement réciproque assez soutenu, lorsque le 21, à 4h 45, se produisit une explosion de mines allemandes, qui bouleversa davantage encore le terrain, et causa aux 6e et 7e escadrons une perte de 196 hommes, tués, blessés par des pierres, ou ensevelis par l'explosion. Voulant en profiter, le 140e d'infanterie allemand attaque; mais les cuirassiers, abandonnant les pelles et pioches avec quoi ils déterraient leurs camarades ensevelis, bondissent sur leurs armes. L'effort de l'ennemi est vain. La brutalité du coup, si elle a surpris les défenseurs, ne les a pas démontés; les Allemands sont arrêtés net.