Dommartin
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DOTHAL Joseph Antoine


Ses origines

Joseph Antoine DOTHAL est né le 13/02/1893 à Dommartin.
Sa mère Marie Céline DOTHAL avait 17 ans.
Le père était inconnu.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph Antoine DOTHAL mesurait 1.73 m; il avait les cheveux châtain et les yeux jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Dommartin 1906 - Laissard -

 - Henri Célestin né le 29/06/1898 à Dommartin (fils de Marie Céline DOTHAL et de père inconnu); marié le 22/09/1934 à Bagé la Ville avec Marie Philiberte BRENAUD.


Recensement Dommartin 1911 - Laissard -

Au moment du conseil de révision Joseph Antoine DOTHAL exerçait le métier d'agriculteur.
Il est incorporé au 60e régiment d'infanterie le 26/11/1913.
 

La guerre

Joseph Antoine DOTHAL est blessé le 8/09/1914 à Puisieux (Meuse).
Il passe au 5e bataillon de chasseurs à pied le 21/08/1915.
Il disparait le 26/08/1916 au combat au nord ouest de Cléry (Somme).

5e bataillon de chasseurs à pied.

dont extraits : Dans la nuit du 25 au 26, le commandant Langlois reçoit l'ordre de relever le 67e bataillon dans la tranchée dite de "Hanovre", située à l'est du bois de Hem. Enmême temps que l'ordre de relève, le chef de bataillon reçoit l'ordre d'attaque pour la journée du 26. Les 4®,' Se compagnies et une section de la Ire compagnie doivent attaquer les positions allemandes du bois de Riez, situées à environ 200 mètres de la tranchée française. Trois bataillons se sont déjà élancés sur cet objectif sans pouvoir l'atteindre.
Un nouvel effort doit être tenté, il est demandé au 5e.
Après une préparation d'artillerie de plusieurs heures, l'attaque d'infanterie se déclenche à 17 h. 20.
Les chasseurs, avec leur bravoure habituelle, s'élancent A l'assaut. Malheureusement, au moment d'aborder l'objectif, un feu violent de mitrailleuses allemandes se déclenche partant de blockhaus situés sur le flanc gauche du bataillon et qui n'ont pas été prises à partie par notre artillerie.
La section de la Ire compagnie est obligée de se terrer .aussitôt. La première vague de la 5e compagnie, grâce à son allant, traverse la route Cléry - Maurepas, mais là, prise de face et de flanc par les mitrailleuses, elle se trouve balayée en peu d'instants; sa deuxième vague ne peut rejoindre la première. La 4e compagnie, elle, peut aborder une partie de la tranchée allemande qu'elle trouve intacte et garnie de défenseurs, mais prise à son tour sous des feux violents de mitrailleuses, elle se replie après avoir éprouvé de lourdes pertes.
A la nuit, certains éléments qui se sont cramponnés au terrain et tentent de s'organiser dans les trous d'obus, sont obligés de regagner les tranchées de départ sous une concentration d'artillerie ennemie des plus violentes.
Malheureusement, les pertes de la journée sont lourdes : deux capitaines tués, les capitaines Camus et Krantz, ainsi que le lieutenant Lambolez, les sous-lieutenants Claudon et Remy, l'aspirant Vauchez et l'adjudant Bedon; 156 sous-officiers et chasseurs tués et disparus.
Le capitaine Martin blessé avec les lieutenants Nitard et Babel, les sous-lieutenants Mille, Chaize et Mougin et 252 sous-officiers et chasseurs.