ROUX Marie Joseph
Ses origines
Joseph ROUX est né le 8/07/1890 à Saint Genis sur Menthon au domicile de
Joseph ROUX 63 ans au hameau des Vernes.
Sa mère
Joséphine ROUX avait 20 ans et était cultivatrice.
Son père était inconnu.
Joseph et Louis ROUX étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph ROUX mesurait 1.60 m; il avait les cheveux châtain noir et les
yeux orangé verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 1 : sait lire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Genis sur Menthon 1896 - Les Guennes (Vernes) -
Recensement Saint Genis sur Menthon 1906 - Les Vernes -
Recensement Bagé la Ville 1911 - Loèze -
Au moment du conseil de révision Joseph ROUX exerçait le métier
cultivateur à Bagé la Ville.
Il est incorporé au 133e régiment d'infanterie le 7/10/1911.
Il est proposé pour le classement dans le service auxiliaire par la
commission de réforme de Belley du 2/08/1913 pour "entorse du condyle
interne du fémur gauche consécutive à une chute sur le genou faite en
service commandé".
Classé service auxiliaire et libéré le 8/11/1913.
Liste électorale Dommartin 1914
La guerre
Joseph ROUX est classé service armé par la commission de réforme de
Bourg du 21/10/1914.
Il est incorporé au 133e RI à compter du 21/10/1914.
Il passe au 23e RI le 1/02/195 puis au 104e RI le 27/03/1915.
Il décède de blessures de guerre le 31/08/1915 à Mourmelon le Petit
(Marne).
Extraits historique du 104e RI
Le 18 mars, le régiment s’achemine sur Bussy-le-Château où il demeure
trois jours.
Le 22, il cantonne à Vadenay et à Mourmelon-le-Grand. Le 23, les
officiers reconnaissent les positions nouvelles qui défendent les bords
de la Suippes, non loin de Perthes-les-Hurlus, tout près d’Auberive. Le
24, deux bataillons montent en secteur entre Auberive et
Saint-Hilaire-le-grand ; le troisième bataillon reste au repos à
Mourmelon. Avec le concours des territoriaux du 131e et d’un peloton de
l’escadron divisionnaire, les travaux défensifs du secteur du 104e sont
poussés activement.
Cette période d’occupation, qui dure cinq mois, ne va pas sans quelques
pertes ; c’est le « grignotage quotidien », suivant l’expression du
Généralissime.
Aux premiers jours d’août, le secteur prend une activité nouvelle en vue
de la prochaine grande offensive de Champagne. Aux attaques partielles
par petites unités, précédées de préparation d’artillerie courtes et
rapides, vont succéder des offensives sur front large avec des effectifs
renforcés et avec le concours des batteries lourdes.
Ces attaques exigent d’importants travaux préparatoires. Il est
nécessaire de rapprocher les lignes françaises des tranchées ennemies,
pour diminuer les distances à parcourir au moment de l’assaut. Il faut
creuser de nombreux boyaux d’adduction pour canaliser et protéger les
colonnes, aménager de nombreuses parallèles et places d’armes d’où vont
s’élancer les troupes d’attaque.
Sous l’œil inquiet de l’ennemi, dans les nuits du 24 au 27 août, des
effectifs nombreux aménagent une nouvelle ligne de tranchées. Le 31
août, le régiment retourne au repos à Mourmelon-le-Grand.
|