ECOCHARD Claude Fréderic
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Ses origines
Claude Fréderic ECOCHARD est né le 15/08/1882 à Dommartin chez Denis
FONTAINE son grand père.
Sa mère Marie Benoite FONTAINE avait 30 ans.
Il a été reconnu par son père François ECOCHARD le 3/01/1901 (acte de Me
BAYLE notaire à Bâgé le Châtel). |
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude Fréderic ECOCHARD mesurait 1.67 m; il avait les cheveux brun et
les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Dommartin 1896 - Meujon -
Recensement Dommartin 1896 - Pérouse - (Compte tenu de l'age 14
ans en 1896 on peut penser que ce FONTAINE Claude est le fils de Marie
FONTAINE)
Son père décède le 31/01/1903.
Au moment du conseil de révision Claude Fréderic ECOCHARD exerçait le métier
de cultivateur.
Il bénéficie d'une dispense article 21 "fils unique de veuve".
Il est incorporé le 14/11/1903 au 23e RI.
Il est libéré le 18/09/1904.
Il se marie le 31/03/1906 à Dommartin avec Marie Louise Thérèse ROBIN
demeurant et née à Dommartin le 18/08/1888.
Recensement Dommartin 1911 - Au bourg -
- Joseph Ernest né le 8/07/1907
- Anna Andrée Ernestine née le 12/10/1909 à Dommartin; mariée le
22/04/1935 à Dommartin avec Pierre Ernest BARDET; décédé le 4/05/1982 à
Macon.
Recensement Dommartin 1921 - Au bourg - (Après guerre sa femme et ses
deux enfants résident toujours à Dommartin).
La guerre
Claude Fréderic ECOCHARD est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI.
Il est tué au combat du bois d'Ormont (Hermanpère la petite fosse) le
21/09/1914.
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Historique du 23e RI |
dont extraits :
Le 19, à 8 heures du matin, le Régiment attaque la position d'Hermanpère
en descendant du sommet de l' Ormont par des pentes boisées, rocheuses
et très abruptes, qui rendent difficiles la cohésion et les liaisons ;
l'attaque est menée, a droite, par le 3e bataillon, qui marche sur le
col d'Hermanpère ; à gauche, par le 2e bataillon, qui cherche à tourner
les fermes du même nom en prenant pour objectif la lisière sud du bois
des Faites. Le 3e bataillon atteint les abords du col, mais s'y heurte à
des tranchées vigoureusement défendues. Le 2e bataillon, en butte à des
feux de flanc et d'écharpe ne peut pas sérieusement progresser. Le froid
et la pluie, l'impossibilité de préparer convenablement les repas,
ajoutent leur influence déprimante à celle causée par la violence des
bombardements ; il faut s'arrêter et la journée du 20 est uniquement
employée à s'organiser sur les positions atteintes.
Et pourtant, le 21 septembre au matin, le 23e attaque encore sur les
mêmes objectifs ; mais la troupe est à bout on n'avance pas.
Le 22, le 2e bataillon (commandant de Chassey) tente un dernier effort,
au point du jour, pour aborder la lisière du bois des Faîtes ; il se
heurte à des tranchées bien garnies et éprouves les pertes les plus
cruelles. Le commandant de Chassey tombe mortellement frappé, le
commandant de la 7e compagnie (capitaine Bus) est très gravement blessé.
Le bataillon décimé doit refluer vers ses positions de départ (ferme La
Côme, lisière nord de la forêt d'Ormont).
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