Sainte Euphémie
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GILLET Pierre

Aucun soldat du nom de Pierre GUILLET ayant un lien avec Sainte Euphémie n'a été trouvé.

Les résultats de deux recherches sur les sites spécialisés donnent les résultats suivants :




Le plus approchant est Pierre GILLET né le 31/10/1897 à Neuville les Dames; tué le 21/11/1917.
Son dernier domicile était Saint Trivier sur Moignans (peu éloigné de Sainte Euphémie).
Les poilus tués sont notés sur le monument aux morts de Sainte Euphémie dans un ordre chronologique (ou presque).
L'emplacement du nom de Pierre GILLET se situe à un emplacement cohérent.




Ses origines


Pierre GILLET est né le 31/10/1897 à Neuville les Dames.
Sa mère Eulalie GILLET avait 20 ans et était cultivatrice
Son père était inconnu.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre GILLET mesurait 1.58 m; il avait les cheveux blond et les yeux jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 1 : sait lire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Neuville les Dames 1906 - Le bourg -

Au moment du conseil de révision Pierre GILLET exerçait le métier de cultivateur à Neuville les Dames.


Recensement Saint Trivier sur Moignans 1926 - Faubourg Saint Antoine -
 

La guerre

Pierre GILLET est ajourné en 1915 pour faiblesse.
Il est incorporé à compter du 3/09/1916 au 172e RI.
Il passe au 105e RI le 25/02/1917 puis au 204e RI le 5/09/1917.
Il est tué le 21/11/1917 dans la région de Chevreux Craonne (Aisne).


Etat civil de Neuville les Dames.

Historique du 204e RI

dont extraits : Le 2 novembre, on apprend que les Allemands ont évacué leur première ligne et notamment le monument d'Hurtebise et que nous occupons la tranchée Kronprinz. Des patrouilles sont immédiatement poussées en avant, à 15 heures les tranchées des Landes et de Bagnères sont entre nos mains. Le 4e bataillon a atteint la tranchée Stuttgard ; mais, gêné par l'obscurité et les marécages, il doit attendre la levée de la lune pour progresser. A 20 heures, il s'installe aux avant-postes. Le lendemain, samedi, le contact avec l'ennemi est repris ; une reconnaissance envoyée sur la ferme de la Poste a été accueillie à coups de fusil. Le 4e bataillon est toujours aux avant-postes, le 6e occupe les tranchées Craonne, Burgenbach, Terracol, Biarritz et Tarbes. L'ennemi bombarde avec violence les nouvelles positions. L'organisation de la ligne de résistance est cependant poussée activement. L'artillerie allemande demeura très active jusqu'au 11.
Le 12, des obus toxiques sont envoyés sur Craonne et Chevreux tenus par le 6e bataillon. Le 13, un violent bombardement par obus vésicants mélangés d'explosifs et de fusants est déclenché sur le front de la division et nous cause en apparence peu de pertes. Jusqu'à 24 heures les effets des gaz ne se font pas sentir ; mais, dès 2 h.30, les hommes arrivent en grand nombre aux postes de secours. Le Service de santé leur donne les premiers soins. Le brouillard permet d'établir un service d'évacuation par autos. La visite des aliments reçus la nuit permet de constater qu'ils sont impropres à la consommation. Détruits, ils sont remplacés par des vivres de réserve. 73 hommes sont évacués le 13, 323 le 14.
Le 15 novembre, une patrouille effectuée par la 17e compagnie pour vérifier l'occupation de la tranchée Galgen est reçue à coups de feu par un petit poste ennemi. Le lieutenant LAFONT, qui commandait cette patrouille, est grièvement blessé et ne peut être ramené dans nos lignes. L'artillerie allemande continue à envoyer des obus toxiques. L'effet des gaz envoyés dans la nuit du 13 au 14 se fait toujours sentir ; de nombreux cas d'empoisonnement se produisent chaque jour. Le Service de santé procède, à l'aide de chaux, à la désinfection des trous faits par les obus toxiques.
De nombreux évacués ont été brûlés par le simple contact de la terre ou d'objets ayant été soumis aux gaz des obus spéciaux. Un tir de représailles est effectué sur Corbony dans l'après-midi du 17 et dans la nuit, toute l'artillerie de la division tire à obus toxiques sur les positions allemandes. Le régiment continue l'occupation du secteur jusqu'au 28 novembre.


Extrait des pertes du régiment.