Sainte Euphémie
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THOMASSON Etienne


Ses origines


Etienne THOMASSON est né le 26/10/1894 à Saint Trivier sur Moignans au hameau de Montagneux.
Son père Michel avait 26 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie Pauline née RONGEON (RONJON) avait 22 ans (née au Montellier le 20/12/1871).
Ses parents se sont mariés le 21/12/1893 à Saint Trivier sur Moignans.
Lors de ce mariage a été légitimée Antoinette née le 24/12/1891 à Villeneuve.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Etienne THOMASSON mesurait 1.64 m; il avait les cheveux châtain et les yeux jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre

Au moment du conseil de révision Etienne THOMASSON exerçait le métier de teinturier.
Sa mère était décédée.


Recensement Sainte Euphémie 1911 - Roussillon -

La guerre

Etienne THOMASSON est incorporé au 1/09/1914 au 59e régiment d'artillerie de campagne.
Il passe au 23e régiment d'infanterie coloniale (5e compagnie) le 15/10/1914.
Il est tué à Massiges le 5/02/1915 (Marne).

Historique du 23e régiment d'infanterie coloniale.

Dont extraits :

Dans la nuit du 4 au 5 février, les 2e et 3e bataillons reçoivent l'ordre d'occuper et de résister sur les crêtes au nord de Massiges que l'ennemi, après une violente attaque, a enlevées en partie à l'unité que le régiment vient de relever.
Le 5, après un bombardement inouï, l'ennemi tente une attaque sur les positions défendues par le régiment. Il en est rejeté; mais le 23e subit de très lourdes pertes; les cadres sont mis hors de combat, les unités complètement disloquées s'accrochent au terrain presque entièrement nivelé par le bombardement qui a repris; pas un pouce de terrain n'est cédé à l'adversaire.
Pendant les jours qui suivent, l'état précaire des lignes de défense rend la situation du régiment extrêmement pénible.
Du fait de la possession des crêtes, l'artillerie ennemie a toute facilité pour régler son tir qui est extrêmement précis. Avant de songer à créer des abris, il faut s'employer, chaque nuit, à réparer les tranchées bouleversées. Le moral se maintient pourtant excellent, devant l'impuissance de l'ennemi à renouveler son offensive.