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MARTIN Antoine


Ses origines


Antoine MARTIN est né le 4/04/1882 à Valeins.
Son père Claude avait 36 ans et était agriculteur.
Sa mère Claudine née CORTET avait 29 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine MARTIN mesurait 1.65 m; il avait les cheveux châtain et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre



Recensement Valeins 1896 - Le bourg -

Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur.
Il est incorporé au 23e RI le 14/11/1903. Il est renvoyé dans la disponibilité le 18/09/1904.
Réformé temporairement le 1/08/1905 pour pleurésie. Rappelé à l'activité par la commission spéciale de Bourg le 1/06/1906 et affecté au régiment d'infanterie stationné à Bourg.
Il passe dans la réserve de l'armée active le 1/10/1906.

Il réside à Saint Trivier sur Moignans le 19/12/1909.
Antoine MARTIN se marie à la mairie de Saint Etienne sur Chalaronne le 26/02/1912 avec Marie BRUNEL.
Il s'installe à Amareins le 22/03/1913.

 

La guerre


Antoine MARTIN est mobilisé le 3/08/1914 et affecté au 172e régiment d'infanterie.
Il est tué à Hem (Somme) le 19/10/1916.
Il est inhumé au cimetière militaire à 500 m de la sortie de Curlu tombe 20 R9.

Historique du 172e régiment d'infanterie

SOMME 1916.

Sur la Somme, le 172e se signale à nouveau par son entrain et sa bravoure. Du 15 au 20 septembre 1916, sous de violents bombardements, il tient tête aux tentatives faites par l'ennemi pour s'emparer du Bois Labbé.. Le 25 septembre, malgré une résistance désespérée des Allemands, il s'empare de leur tranchée de première ligne. Le 27, une contre-attaque furieuse sur la Ferme du Bois Labbé est arrêtée net par nos voltigeurs et les fusiliers-mitrailleurs, montés debout sur les parapets de leur tranchée pour mieux atteindre l'ennemi qui monte à l'assaut. Pendant cette journée, non seulement les Allemands ne peuvent aborder nos lignes mais, démoralisés par l'énergique attitude des défenseurs du Bois Labbé, ils laissent entre nos mains la presque totalité de leur première vague d'assaut avec les officiers qui la conduisent.

Par la. suite, le régiment occupe à plusieurs reprises le secteur de Bouchavesnes-Bois Labbé, puis le secteur du Bois de l'Aiguille. Là, comme à leur. habitude, malgré les intempéries, les difficultés du terrain et un bombardement ininterrompu, les hommes font preuve de leur même bonne humeur et de leur même entrain.