Francheleins
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PONCET Gaspard


Ses origines

 

Gaspard PONCET est né le 1/12/1894 à Villeneuve.
Son père Jean avait 25 ans et était cultivateur.
Sa mère Pierrette née BOUVEYRON avait 28 ans.
Il figure également sur le monument aux morts de Montceaux.

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Gaspard PONCET mesurait 1.62 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre




Recensement Cesseins 1906 ( le prénom Gaspard semble avoir été remplacé par celui de Jean.)

Sa sœur Marie épouse à Montceaux le 30/01/1920 Philippon Henri; elle décède le 23/12/1974 à Thoissey.

Gaspard PONCET était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur à Cesseins .

 

La guerre
 

Gaspard PONCET est incorporé à compter du 28/10/1914 au 44e RI.
Il passe au 23e RI le 23/04/1915.
Il est blessé à Hem (Somme) par un éclat d'obus à la jambe gauche.
Il est affecté au 35e RI le 3/07/1917 puis au 372e RI le 24/08/1917.
Il est cité à l'ordre du régiment le 28/09/1917 "a fait preuve des plus belles qualités depuis le début de l'offensive notamment le 21/09/1917 où la compagnie a fait plus de 200 prisonniers valides dont plusieurs officiers."

Extraits activités 372e RI
Le 21 septembre, le 372e allait fournir une autre preuve de sa capacité offensive, et sous le commandement du Commandant CRETIN, le 6e Bataillon s'emparait vers Homcan de 7 officiers, 4 aspirants, 432 hommes, dont 5 blessés. Peu après, ce bataillon recevait une belle citation en témoignage de sa conduite héroïque.

Il décède de maladie le 11/10/1918 à l'ambulance colonne mobile B à Ochrida.
 
Historique du 372e régiment d'infanterie

dont extraits :

Opérations du 11 août à l'Armistice.
Le régiment est relevé de ses positions le 11 août. Il va prendre un secteur dans la région des lacs Presba et Cerida. Cinq coups de main tentés sur lui ne donnent pas beaucoup de résultats. Le 26 septembre, l'ordre d'attaquer est donné : l'objectif est atteint le 27 au soir. L'ennemi se repliant, la marche en avant reprend le 28 au matin, le 29, nos troupes rentrent à Struga, à Vranista. Le 30, elles atteignent la frontière serbe-albanaise. C'est là que vient les trouver la nouvelle de la capitulation bulgare. Cette fois, c'est la désagrégation du bloc ennemi, c'est le commencement de la débâcle. Les opérations contre l'Armée austro-allemande continuent. Le 372e s'enfonce dans les massifs d'Albanie, en déloge l'ennemi, et, le 7 octobre atteint Elbassan. le mouvement de retraite ennemi est général. Le 372e est alors ramené à Monastir ; c'est là qu'il apprend avec joie la signature de l'armistice. Ses bataillons sont dissous successivement, le 5 mars le 372e R. I. a vécu ; il ne subsiste de lui que le souvenir d'un régiment d'élite, remplissant toujours sa tâche avec un haut sentiment de devoir.



 


Monument au cimetière de Francheleins (cliquer pour agrandir)

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