Francheleins
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PILAT Julien Louis


Ses origines

Julien PILAT est né le 17/12/1894 à Francheleins.
Son père Pierre Louis avait 39 ans et était cultivateur.
Sa mère Julie née TACHON avait 32 ans.

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Julien PILAT mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Francheleins 1896 - hameau le Moine -

Son père décède dans les premières années de 1900.


Recensement Francheleins 1906 - hameau le Moine -


Il était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession d'étudiant.

Son frère Michel Pierre fera également la guerre 14 - 18.
Il épouse à Mizérieux le 19/07/1932 Augustine JAME; il décédera à Francheleins le 10/10/1967.

La guerre


Il est ajourné en 1914 pour faiblesse.
Il est incorporé le 8/09/1915 au 15e bataillon de chasseurs à pied.

Julien PILAT est tué le 12/03/1916 à l'Hartmannswillerkopf (Alsace).

Historique du 15e bataillon de chasseurs à pied


HARTMANNSWILLERKOPF
Le 20 septembre (1915), c'est sur l'Hartmannswillerkopf que, pour reprendre les positions enlevées à un régiment voisin, les 2e et 3e compagnies précédées d'une section du génie comme cisailleurs, s'élancent; arrêtées par un violent barrage de grenades, elles se cramponnent au sol, font des barrages de sacs à, terre et, , malgré le manque de munitions, ne perdent pas un pouce de terrain. Le 15 octobre, le régiment occupant le secteur de Rehfelsen perd quelques éléments de tranchées. Les 4e et 6e compagnies du 15e, alors au repos, contre-attaquent et, malgré une résistance acharnée de l'ennemi, reprennent la majorité du terrain.
Le lendemain, l'ordre arrive de reprendre à tout prix le sommet de l'Hartmann, dont l'ennemi s'est emparé. Le reste du bataillon, cantonné à, Moosch, monte en ligne, et, malgré le feu des mitrailleuses, les lre et 5e compagnies, appuyées par la 2e compagnie, s'élancent magnifiquement, occupent et dépassent les positions de première ligne allemandes, en faisant 50 prisonniers, et dégagent une compagnie d'un corps voisin, entourée depuis vingt-quatre heures par l'ennemi. Le sommet de l'Hartmann reste entre nos mains, malgré les bombardements furieux et les contre-attaques de l'ennemi.
Le 21 décembre, les 3e, 5e et lre compagnies s'élancent à l'assaut du Rehfelsen. La lre, dont le chef vient d'être enterré par un obus, tournoie un moment, puis reprend le mouvement et s'empare d'une mitrailleuse; les trois compagnies s'installent dans la deuxième ligne allemande. La 6e compagnie, prise dans des réseaux, est violemment mitraillée et le capitaine AMIC tombe en tête de sa troupe: ses chasseurs le vengent, prennent une mitrailleuse et font 60 prisonniers. Le soir, la position est retournée ; 100 prisonniers dont 3 officiers restent entre nos mains.
Le lendemain, une contre-attaque violente refoule les éléments avec qui le bataillon est en liaison à, droite. Toutes les unités du 15e renforcent la ligne; trois contre-attaques successives de l'ennemi restent vaines et laissent le terrain en notre pouvoir.
1916 : Désormais, lé 15e va tenir successivement les secteurs du sud de l'Hartmannswillerkopf et du Reichaker, travaillant, patrouillant sans relâche. Il monte une garde vigilante sur les crêtes qui lui sont confiées et, malgré les luttes à la grenade de chaque jour, des bombardements violents et répétés par torpilles et obus de gros calibre, conserve toujours sa bonne humeur et son bon, esprit.
 


J M O du 15e bataillon de chasseurs à pied (journée du 12/03/1916

 

Le Hartmannswillerkopf rebaptisé Vieil-Armand après la Première Guerre mondiale (nommé l'Hartmann, la « mangeuse d'hommes » ou la « montagne de la Mort » par les Poilus), est un éperon rocheux pyramidal, dans le massif des Vosges, surplombant de ses 956 mètres la plaine d'Alsace du Haut-Rhin.
Un monument national y est érigé en souvenir des combats qui s'y déroulèrent durant le premier conflit mondial, en 1915 surtout. En effet, situé en droite ligne à 7 km de Thann et 6 km de Cernay, entre lesquelles passait la ligne séparant la partie de l'Alsace redevenue française dès 1914 et celle reprise par les troupes allemandes, le Vieil Armand était une forteresse stratégique alors âprement disputée. Le sommet est partagé entre les communes de Hartmannswiller, de Wuenheim, de Wattwiller et de Soultz.