Garnerans
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MARTIN Jean Claude


Ses origines


Jean Claude MARTIN est né le 16/05/1882 à Garnerans.
Son père Claude avait 37 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Benoite née BATAILLARD avait 30 ans.

Claude MARTIN

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Claude MARTIN mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Garnerans 1896 - Les Leynards -

Claude François MARTIN




Au moment du conseil de révision Jean Claude MARTIN exerçait le métier de  boulanger à Garnerans.
Jean Claude MARTIN est engagé volontaire pour 3 ans le 31/03/1903 au titre du 134e RI.
Il est nommé caporal le 6/12/1904.
Après son engagement il réside à Lyon où il est employé au chemin de fer.
Il se marie le 6/12/1906 à Garnerans avec Louise BROYER née à Garnerans le 14/12/1883 (son père Joseph était serrurier et était décédé; sa mère Louise LAPIERRE était aubergiste et boulangère).
Le 26/12/1906 il réside 9 rue de la Claire à Lyon.
Le couple a eu un fils : Georges Francis Claudius.

Georges Francis Claudius MARTIN

 

La guerre
 

Jean Claude MARTIN est considéré comme appelé sous les drapeaux et maintenu à son emploi du temps de paix au titre des sections de chemin de fer du 2/08/1914 au 4/02/1915.
Suite à une sanction pénale il est affecté au 7e groupe spécial des bataillons d'Afrique .
Il est nommé caporal le 1/08/1915 mais remis 2e classe sur sa demande le 10/07/1916.
Il passe au 5e bataillon d'infanterie d'Afrique le 10/07/1916.
Il est dirigé sur le 1er bataillon d'infanterie légère d'Afrique le 11/05/1917.
Nommé caporal le 24/05/1917 puis sergent le 27/12/1917 et adjudant le 7/06/1918.

Il est tué à Gueux (Marne) le 17/08/1918.



Il a été cité à l'ordre du bataillon "sous officier d'un zèle et d'un dévouement parfait au cours d'une période de secteur très difficile, a assuré la couverture de sa compagnie par une série de patrouilles menées avec autant d'intelligence, d'initiative due d'audace donnant ainsi des renseignements précieux sur la situation de l'ennemi."

Cité à l'ordre de la division le 20/04/1915 " A pris le commandement de la section dont l'officier venait d'être mis hors de combat et a continué hardiment la progression. A fait ramener après l'attaque les blessés de la compagnie."

Médaille coloniale.
Croix de guerre étoile de bronze.
Croix de guerre étoile d'argent.
 
1er bataillon d'infanterie légère d'Afrique

dont extraits :

Après une période de repos assez longue, nécessitée par la reconstitution et l'instruction des nouveaux éléments, le 1er bataillon de marche, en réserve au moment de l'offensive allemande du 15 juillet devant Beaumont, relève dans ce secteur, en pleine action et en plein jour, les troupes qui viennent de supporter le choc ennemi. , Le bataillon fait partie de la Ve armée (général BERTHELOT) et c'est avec elle qu'il va aller bientôt à la conquête de nouveaux lauriers. Après avoir contenu l'ennemi sur la Vesle, à Beaumont, le 1er bataillon de marche se trouve en août à Gueux, sur la même rivière, où, pendant quinze jours, il est soumis à d'incessants bombardements toxiques. Relevé dans la nuit du 19 au 20 août, le 1er bataillon de marche s'installe à Courmas jusqu'en septembre.