Laiz
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CHATELET Pierre


Ses origines


Pierre CHATELET est né le 28/03/1896 à Laiz au hameau des Mothurets.
Son père Blaise avait 42 ans et était ouvrier maçon.
Sa mère Adélaide née PIVET avait 29 ans et était cultivatrice.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre CHATELET mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Laiz 1906 - Les Mothurets -

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur à Grièges.

 - Edouard jean marie né le 5/08/1898; marié à Pont de Veyle le 28/01/1922 avec Adèle MORIER; remarié à Laiz le 19/11/1932 avec Yvonne Germaine QUESNEY; décédé le 3/03/1987 à Pont de Veyle; il a vécu à Laiz et à Pont de Veyle.
 - Léon Alexandre né le 30/09/1902; marié à Saint Jean sur Veyle le 1/12/1930 avec Marie Philomène PREVEL; décédé à Macon le 23/03/1983.
 - Joseph benoit né le 16/09/1905; marié à Replonges le 19/12/1931 avec Jeanne Benoite FENOUILLET; divorcé le 27/02/1942; remarié le 9/07/1942 avec Marie Antoinette CROZET.
 

La guerre


Pierre CHATELET est incorporé au 44e régiment d'infanterie à compter du 9/04/1915.
Il disparait le 16/04/1917 à la ferme "Le Godat" à Cauroy-Les-Hermonville (Marne).
Son décès est fixé au 16/04/1917 par le tribunal de Bourg le 6/10/1921.

Historique du 44e RI
dont extraits : L'offensive du 16 avril 1917.

Après une période d'instruction au camp de Mailly, la division est amenée dans la région nord-ouest de Reims. Dans la nuit du 15 au 16 avril 1917, le 44e occupe les parallèles de départ du secteur du Godat qu'il a organisées en vue de l'offensive. Il est à l'aile gauche de la 14e division, qui a pour mission de s'emparer du fort de Brimont en le contournant par le nord. Son objectif final est la grande route de Reims à Neufchâtel, à 7 kilomètres du point de départ. Il est défendu par une première position étayée de points d'appui solides, par trois positions intermédiaires et des bois organisés ; plus de deux ans d'immobilité ont permis à l'ennemi de pousser jusqu'à la perfection ses lignes de défense, qu'une artillerie nombreuse a encore récemment renforcées.
Le 16 avril, à 6 heures, le régiment, d'un seul bond, sort des places d'armes et monte à l'assaut. Le lieutenant-colonel NIÉGER est, peu après, grièvement blessé sur la deuxième ligne allemande. Le commandant DE PÉLACOT prend alors le commandement. A peine le bataillon de tête a-t-il enlevé la première position du Bois-en-Potence où son chef, le commandant VERGNE, trouve la mort, que les deux autres bataillons le dépassent. Le bataillon DUBIN, à gauche, s'empare d'une partie du Bois-Séchamp, mais il est obligé de stopper, le mont Spin restant toujours aux mains de l'ennemi. Il résiste là, toute la journée, à de furieuses contre-attaques et, sous le martèlement de l'artillerie ennemie, s'accroche au terrain dont il ne cède pas un pouce. Le 2e bataillon progresse vigoureusement à droite, constamment en avance sur l'horaire prévu. Sous les ordres du capitaine ARLABOSSE, il enlève successivement la partie sud du Champ-du-Seigneur, une ligne de tranchées intermédiaires, la voie ferrée de Reims à Laon et, avec quelques éléments du bataillon DUBIN qui opèrent en liaison avec lui, il aborde les bois de la Grande-Tournière et de la Grande-Navière ; il s'en empare en même temps que des batteries allemandes encore en action. Mais la situation est critique. Cette progression rapide de 4 kilomètres laisse le flanc gauche découvert. Pendant que le bataillon ARLABOSSE s'organise hâtivement, le bataillon VERGNE qui, malgré de lourdes pertes, a formé quelques groupes de combat, tente, avec des effectifs valeureux mais bien faibles, de boucher ce trou de 4 kilomètres et de se relier avec le bataillon DUBIN. Une forte contre-attaque ennemie se déclenche, un léger mouvement de repli est prescrit pour permettre à la division de se rallier et d'offrir une meilleure résistance. Sur cette nouvelle position, le régiment éprouvé s'installe, soutient vigoureusement le combat pendant plusieurs jours, et enraye la poussée de l'ennemi. La journée du 16 avril donne au régiment 550 prisonniers, dont 1 chef de bataillon et 8 officiers, plus de 30 mitrailleuses, un grand nombre d'engins de tranchées et 5 batteries d'artillerie de divers calibres.