Laiz
(Accueil)

ALBAN Claude Benoit
BODILLARD Gaston
BOUCHY François
BROYER Pierre
BUIRON Denis
CARRUGE Joseph
CHATELET Pierre
CHAUDY Adolphe
CHAUDY Henri Joseph
DARBON Jean Baptiste
DIOCHON Joseph
DOUVRE Emile Jean Louis
DUMAY Severin
GATHERON Benoit
GIVORD Emile
GUILLERMIN Antoine
JARAVEL Alexandre
LARDON Jean C Benoit
LOUP FOREST Jean Claude
MORIER Jean Marie
MORIER P Jean Marie
PAQUET Jean Claude
TRANCHANT Jean Marie
VERNATON J P Benoit
VOLLAND Marius
 

 

DIOCHON Jean Marie Joseph


Ses origines


Joseph DIOCHON est né le 17/08/1884 à Laiz.
Son père Jacques avait 37 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne DIOCHON avait 36 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph DIOCHON mesurait 1.69 m; il avait les cheveux et les yeux brun.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Laiz 1896 - hameau de Mons -

 - Jules né le 9/08/1876 à Laiz; marié le 1/01/1903 à Perrex avec Marie Philiberte BORGAT
; a survécu à la guerre.

Au moment du conseil de révision Joseph DIOCHON exerçait le métier de cultivateur à Laiz.
Il est incorporé au 23e RI le 9/10/1905.
Il est réformé temporairement par la commission spéciale de Lons le Saunier le 3/11/1905 pour faiblesse générale.
Il est rappelé par par la commission spéciale de Bourg du 25/09/1906.
Il est classé dans les services auxiliaires par la commission spéciale de Bourg du 19/11/1906 pour respiration nasale anormale, végétation.


Recensement Laiz 1911 - Mons - ( famille de son frère Jules )


Recensement Laiz 1911 - Mons -
 

La guerre

Joseph DIOCHON est classé service armé par la commission spéciale de Bourg et incorporé au 23e RI le 24/11/1914.
Il disparait au combat de l'Hartmannswillerkopf le 21/12/1915.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Bourg le 14/12/1920.

Historique du 23e RI

dont extraits :

Dans la soirée du 16 décembre 1915, en effet, le Régiment est enlevé, en chemin de fer, à destination de Bussang ; il passe le col, le 17, et vient cantonner, le même jour, dans la haute vallée de la Thurr, pour prendre part à une attaque que la 66e Division prépare, pour le 21 décembre, sur le sommet même de l'Hartmannswillerkopf.
Le 20 décembre, le 1er bataillon (commandant Gardelle) monte en première ligne, entre le 15e bataillon de chasseurs, à droite, et le 152e R.I, à gauche ; le 21, à 3 h. 45 du matin, la C.H.R., les 2e et 3e bataillons quittent Saint-Amarin et viennent s'installer au Camp Renié, en réserve de Division.
La préparation de l'attaque débute le 21 décembre à 9h 20 ; les Allemands ripostent aussitôt par un tir d'artillerie concentré d'une violence inouïe.
Chargé d'assurer la liaison entre le 152e , qui doit attaquer sur la ligne Roche-Hellé, RocherWickle, et le 15e, B.C.P., qui a pour objectifs le Rehfelsen et le Faux-Silh, le bataillon Gardelle débouche, à 14h20, en même temps que ses voisins. Malgré l'intensité du tir des mitrailleuses ennemies, il enlève, d'un seul élan, le puissant système défensif qui lui fait face et gagne 600 mètres de terrain, capturant 125 prisonniers dont 5 officiers et 2 mitrailleuses.
Cette brillante opération (qui a valu au 1er bataillon une citation a l'ordre de l'année) a été particulièrement meurtrière : presque tous les officiers des 1ere et 3e compagnies sont blessés ou tués ; le sous-lieutenant Bois, de la 3e compagnie, mortellement frappé d'une balle en pleine poitrine, tombe en s'écriant : “Je suis content, l'attaque va bien...Vive la France ! “.
Mais, en dépit de ces sacrifices, l'attaque enrayée sur d'autres parties du front n'a, pu atteindre tous ses objectifs ; il faut s'arrêter et s'organiser sur le terrain conquis. Le bataillon, aidé des bombardiers, s'y emploie activement et s'accroche solidement au terrain, repoussant victorieusement toutes les contre-attaques de l'ennemi.

En vue de compléter le succès obtenu dans la journée du 21 décembre, des ordres sont donnés dans la soirée pour amener en ligne tout le Régiment qui reçoit, pour le 22, la mission complexe d'étayer l'attaque et d’assurer la liaison sur les deux flancs du 152e, fortement en pointe à la suite de l'opération du 21.
C'est ainsi que, pendant la nuit du 21 au 22, et dans la matinée du 22, le 2e bataillon se met en mesure d'appuyer l'attaque, sur le Relifelsen, du groupe constitué par le 1er bataillon et le 15e B.C.P., et que le 3e bataillon, en réserve de brigade, détache une compagnie pour rétablir la liaison, sur la gauche du 152e, entre ce dernier régiment et le 5e bataillon de chasseurs.
Mais l'ennemi a résolu de ne pas rester sur son échec du 21, et il prépare de son côté, avec de puissants moyens, un vigoureux retour offensif. Celui-ci est prononcé, dans la journée du 22, sur
le 152e, qui est écrasé par un tir d'artillerie intense, puis submergé par la contre-offensive allemande.
L'ennemi reconquiert, en quelques instants, le terrain qu'il avait perdu la veille ; son avance est heureusement enrayée par une fraction de la 2e compagnie du 23e qui gagne, au plus fort de l'action et malgré de Lourdes pertes, le sommet de l’Hartmannswillerkopf, puis par deux compagnies du 3e bataillon qui sont dirigées vers le même point à partir de 16 heures.
Dans la soirée du 22, une nouvelle attaque est décidée pour la journée du lendemain, par le général de division.


Cimetière de Laiz
Cliquez sur l'image pour agrandir