Laiz
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JARAVEL Alexandre
Ses origines
Alexandre JARAVEL est né le 23/06/1888 à Saint André d'Huiriat au hameau
de la Falconnière.
Son père Antoine avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Julie née PUGET avait 27 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Alexandre JARAVEL mesurait 1.65 m; il avait les cheveux brun et les yeux
roux.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint André d'Huiriat 1906 - Tremblay Mures -
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur à
Laiz.
Il est incorporé au 133e régiment d'infanterie à compter du 7/10/1909.
Il passe au 7e escadron du train des équipages le 25/01/1910.
Il est réformé temporairement le 8/06/1910 pour pleurésie chronique
contractée au service.
Il est réformé le 4/05/1911.
Recensement Laiz 1911 - hameau de Pin -
- Jules Benoit né le 15/01/1890; marié à Laiz le 29/12/1921
avec Louise Angèle HYVERNAT; décédée le 23/05/1980.
- Marie Célestine née le 15/01/1890 (soeur jumelle de Jules Benoit);
mariée à Saint André d'Huiriat le 14/09/1911 avec Claude Théodore BERNY;
décédée à Saint Jean sur Veyle le 2/05/1974.
- Marie Louise née le 17/04/1894; mariée à Saint Jean sur Veyle le
15/03/1924 avec Victor Marie Joseph Camille CLERC; décédée à Pont de
Veyle le 2/10/1955.
La guerre
Alexandre JARAVEL est classé service armé par le conseil de révision de
Bourg le 27/11/1914.
Il est incorporé au 15e bataillon de chasseurs à pied le 22/02/1915.
Il est tué le 28/08/1916 devant Cléry sur Somme.
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15e bataillon de chasseurs à pied. |
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Dont extraits :
CLÉRY. — Le 20 août, le 15e bataillon est en ligne devant
Cléry.
Le 21 août, les 1ere, 2e, 3e, 4e compagnies prennent pied dans
les éléments qu'occupent les postes ennemis, réalisant ainsi une
avance de quelques centaines de mètres. Toutes les nuits, des
patrouilles sondent le terrain jusqu'aux lisières de Cléry, se
heurtant parfois à des éléments ennemis qu'elles dispersent.
Le 26 août, en prévision de l'attaque de la division, le
bataillon est porté sur les premières lignes qu'il a établies
les nuits précédentes. A 17 heures, des reconnaissances de la
1ere et de la 2e compagnie, envoyées sur le village, ne peuvent
y pénétrer. Le tir de l'ennemi s'accentue et les pertes sont
lourdes.
Jusqu'à la relève (2 septembre), les patrouilles continuent à
fonctionner sans relâche, et chaque nuit, malgré le
bombardement, malgré de gros orages qui transformaient les trous
d'obus en véritables bourbiers, une avance est réalisée. |
Extraits J M O du 15e BCP
Cimetière de Saint Jean sur Veyle
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