Massieux
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BRAZIER François
Ses origines
François BRAZIER est né le 25/08/1893 à Bouligneux au hameau de Colard.
Son père
Antoine avait 31 ans et était cultivateur.
Sa mère
Charlotte née ROZET avait 30 ans.
Ses parents se sont mariés à Saint Paul de Varax le 27/11/1884.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François BRAZIER mesurait 1.55m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Montanay 1906 - Quartier du Moriau -
- Marie née à Cailloux sur Fontaine le 26/07/1896; décédée le 26/06/1964 à
Villefranche.
- Jean Marie né à Cailloux sur Fontaine le 3/02/1898; a été militaire de
carrière; décède à Sidi Bel Abbes le 8/04/1937.
-
Claudine (autre
lien)
- Annette née à Cailloux sur Fontaine le 28/01/1900; mariée le 8/01/1925 à
Trévoux avec Benoit PERRAUD domicilié à Saint Didier de Formans.
Cimetière de Saint Didier de Formans (carré 2 tombe 37).
Recensement Massieux 1911 - La Genêtière - (son père s'était
remarié).
Au moment du conseil de révision François BRAZIER exerçait le métier de
cultivateur à Montanay.
Sa mère était décédée (1/10/1906); son père résidait à Massieux.
Il est classé soutien de famille le 7/11/1913.
Il est incorporé le 28/11/1913 au 44e RI.
La guerre
François BRAZIER est tué le 7/08/1914 au combat d'Altkirch.
Extrait historique du 44e RI : Le 7 août, le 7e C.A. (général
BONNEAU) se porte en avant et, plein d'enthousiasme, renversant les
poteaux-frontières, le 44e franchit la frontière d'Alsace. Il rencontre,
au petit jour, près de Retzwiller, les avant-gardes ennemies qu'il force
à reculer.
Avec l'entrain admirable qui caractérisera toutes ses attaques, il
pousse hardiment de l'avant, entre sans résistance sérieuse dans les
villages de Dannemarie et de Ballersdorf et vient se heurter, en même
temps que le 60e régiment d'infanterie, aux défenses d'Altkirch.
Plusieurs bataillons ennemis y sont solidement retranchés, soutenus par
de l'artillerie et des mitrailleuses ; le combat s'engage, la résistance
est opiniâtre, mais rien n'arrête nos soldats.
Malgré les meurtrières rafales tirées des premières maisons et des rames
de wagons qui ceinturent la ville, le colonel BOUFFEZ entraîne son
régiment dans une intrépide charge à la baïonnette sur plus de 600
mètres ; blessé d'une balle au ventre, il est remplacé aussitôt par le
lieutenant-colonel LETELLIER qui, en tête de ses hommes, repart
immédiatement à l'assaut.
A 17 heures, Altkirch est pris. Le premier combat du 44e se termine par
une victoire.
Pertes du 7/08/1914 du 44e RI. |