Massieux
(Accueil)
ALION François
BLANC Jean
BOURDIN Louis Auguste
BRAZIER François
DEBOUTTIERE Louis Antonin
GIRARD Benoît
JAMBON Jules
PERRAT Jean Marie
PEYRAT Claudius Pierre
RAY Claude Marie Joseph
|
GIRARD Benoit
Ses origines
Benoit GIRARD est né le 13/05/1894 à Villeneuve à Boye.
Son père Claude avait 52 ans et était cultivateur.
Sa mère Catherine née DESVREUX avait 22 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Benoit GIRARD mesurait 1.64m; il avait les cheveux noir et les yeux
jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Frans 1906 - Le peuplier -
Recensement Massieux 1911 - Les Combes -
- Jean Joseph né le 6/03/1891 à Villeneuve; marié le 10/05/1919 à Trévoux
avec Marie BOURCHANIN; décédé à Trévoux le 3/08/1951.
- Jeanne née le 27/05/1899 à Villeneuve; mariée à Saint Didier de Formans
le 25/04/1925 avec Robert Arthur LANGELOT; décédée à Trévoux le
28/07/1952.
- Etienne François né à Villeneuve le 13/03/1897; marié à Massieux le
31/01/1920 avec Marie Yvonne COCHINARD.
- Francisque né à Frans le 18/05/1906; marié à Trévoux le 2/10/1936 avec
Marie VALENCOT; remarié à Trévoux le 25/04/1968 avec Elisa MARECHAL;
décédé le 15/06/1968 à Trévoux.
- Marie Benoite née le 5/06/1892 à Villeneuve; mariée le
17/05/1924 à St Didier de Formans; décédée le 10/06/1959 à Trévoux.
Au moment du conseil de révision Benoit GIRARD exerçait le métier de
cultivateur à Savigneux.
Ses parents résidaient à Massieux.
La guerre
Benoit GIRARD est incorporé au 60e RI le 1/09/1914.
Il disparait le 13/01/1915 à Cuffies.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le
12/09/1920.
|
Historique du 60e RI |
dont extraits : On sait assez les traits généraux de cette tragédie
mémorable. La vallée de l'Aisne à Soissons décrit un arc de cercle. Sur
la rive droite, un grand plateau domine le fleuve, et il est creusé de
trois profonds entonnoirs : l'un à Cuffies, l'autre à Crouy, le
troisième à Chivres. La vallée de Crouy est dominée à l'ouest par un
éperon appelé la cote 132, qu'une route à lacets, la route de Béthune,
escalade de front. Au pied de la cote 132 passe la route de Maubeuge et
le chemin de fer. Cette région remplie de grottes et de carrières était
tenue solide ment par l'ennemi; là, en effet, se trouvait la charnière
des positions allemandes. Or, dans les journées qui précédèrent le 12
janvier, nos troupes de la VIe armée, abordant la route de Béthune, en
avaient conquis un à un tous les lacets et avaient atteint une ferme.
Restait à prendre la cote 132, au sommet du plateau et à droite. On
s'efforçait de l'attaquer par Crouy en traversant la voie du chemin de
fer et en grimpant la côte à l'abri des bois. Plus tard on voulut
attaquer plus à l'est, par Le Moncel, mais les Boches contre-attaquent
avec fureur. Nantis de forces imposantes, ils parviennent, la crue de
l'Aisne aidant; à rejeter nos troupes jusqu'à la rivière et il s'en
fallut de bien peu que Soissons ne fût repris par eux.
|