Messimy
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BAILLY Antoine
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LACUIRE François Benoît
LIMANDAS Antoine Victor
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MERARD Jean Michel
ORGERET François
PERRAUD Jean F.l
QUENTIN Antoine
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BAILLY Antoine
Ses origines
Antoine BAILLY est né le 11/02/1891 à Messimy.
Son père Etienne avait 35 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne née MOREL avait 29 ans.
Antoine BAILLY et Jean Etienne BAILLY étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine BAILLY mesurait 1.72 m; il avait les cheveux blonds et les yeux
bleus.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Messimy 1901 - Le Guillard -
- Jeanne Marie née à Messimy au hameau de Bonnevières le 12/01/1885;
décédée à Villefranche le 4/02/1955.
Son père décède le 13/07/1897 à Messimy; Jeanne MOREL se remarie le
9/07/1898 à Messimy avec Jean MERARD veuf de Antoinette CHATEL .
Recensement Messimy 1906 - Le Guillard -
Antoine BAILLY était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur.
Il est incorporé à compter du 10/10/2012 au 44e régiment d'infanterie.
La guerre
Antoine BAILLY est nommé soldat de 1ere classe le 28/03/1915.
Il est tué le 26/09/1915 au nord de Saint Hilaire le Grand (Marne).
Il est mort le même jour que François ORGERET.
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Historique du 44e régiment d'infanterie. |
L'offensive de Champagne (25 septembre 1915).
Le 16 août, la 14e division (général CREPEY) est transportée en
Champagne et prend position au nord de Jonchery-sur-Suippes. Cette
région va devenir un secteur d'attaque et, pendant un mois, le 44e
travaille de jour et de nuit à l'organisation du terrain. L'attaque de
la 4e armée est fixée au 25 septembre. Le premier objectif du 44e a un
front de 500 mètres ; il est constitué par un centre de résistance,
solidement organisé, sur une ride des plateaux crayeux de Champagne.
Trois et parfois quatre lignes de tranchées soutiennent immédiatement la
défense avancée. La préparation d'artillerie a fait trois brèches
reconnues dans les réseaux barbelés, sur la droite. Elle a été moins
efficace sur la gauche. A 9 h.15, le régiment, dans un ordre parfait,
s'élance à l'assaut ; mais les premières vagues du bataillon de gauche
sont immédiatement fauchées par les rafales des mitrailleuses et les
tirs de barrage. Le commandant DUMÉNIL et la plupart des officiers
tombent. Obéissant encore à l’impulsion qui venait de leur être donnée
par les chefs disparus, les unités progressent quand même, réussissent à
entamer les réseaux, atteignent les lignes de soutien. Le bataillon de
droite, malgré la mort héroïque de son chef, le commandant ALLÈGRE,
avance rapidement et enlève toute la position. Mais il doit stopper en
raison de l'arrêt des éléments voisins et, jusqu'au soir, le combat se
poursuit à la grenade et à la baïonnette. Le fortin et les flots de
résistance sont réduits au cours de la nuit.
Le 26, à 5 heures, le colonel rassemble les débris de ses deux
bataillons et se met à leur tête : c'est l'avance de quatre kilomètres
au milieu des sapinières fortifiées et rapidement enlevées. A 10 heures,
les patrouilles de tête se heurtent à la deuxième position. Les
renseignements de reconnaissance font ressortir la puissance des
organisations ennemies : quarante mètres de réseaux de fil de fer
intacts protègent à contre-pente les tranchées allemandes ; quelques
fortins hérissés de mitrailleuses flanquent la ligne. Le colonel monte
rapidement l'attaque, désigne lui-même les objectifs à ses officiers ;
l'assaut est fixé à 14 h.30.
Pour assurer jusqu'au bout son action personnelle, il accompagne la
première vague qui débouche à son signal et franchit d'un bond la crête
derrière laquelle se trouve la position ennemie. A ce moment, une
mitrailleuse allemande dissimulée en avant des fils de fer se révèle
brusquement et s'acharne sur le groupe. Le colonel tombe mortellement
atteint. Tout est fauché à l'entour. Le médecin-chef BEAULIES, averti,
se précipite et n'arrive que pour tomber lui même frappé d'une balle au
front. Refusant tout secours, le colonel BOUFFEZ encourage de la voix
les vagues d'assaut qui le dépassent. Les éléments d'attaque, la plupart
sous les ordres des sous-officiers, continuent la progression, enlèvent
un centre de résistance et pénètrent dans la ligne ennemie sur plusieurs
points.
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