Messimy
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GEOFFRAY Félix



Portrait tiré de l'ouvrage de Patrice BEROUD

Ses origines


Félix GEOFFRAY est né le 20/09/1888 à Messimy.
Son père François avait 44 ans et était cultivateur "au bourg".
Sa mère Annette née OVISTE avait 39 ans.
André et Félix GEOFFRAY étaient frères.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Félix GEOFFRAY mesurait 1.65 m; il avait les cheveux châtains et les yeux bleus.
 

Sa vie avant la guerre



Recensement Messimy 1896 - Le bourg -

 - François André né le 26/09/1876 à Messimy; marié à Messimy le 2/12/1911 avec PIMPIAT Antoinette; décédé à Messimy le 17/11/1959.
 - Marie Louise née le 18/08/1884 à Messimy; mariée à Messimy le 26/01/1905 avec Louis Maurice MONDEZERT; décédé à Saint Trivier sur Moignans le 4/12/1959.
 - Annette née à Messimy le 20/10/1891; décédé à Messimy le 15/10/1969.


Félix GEOFFRAY était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur .
Le conseil de révision l'a classé "musculature insuffisante".
Il est incorporé ai 37e régiment d'artillerie de campagne à Bourges à compte du 5/10/1910.
Il est libéré le 25/09/1912.
 

La guerre


Félix GEOFFRAY est classé service armé par la commission de réforme de Bourg le 21/10/1914.
Il est incorporé au 60e régiment d'infanterie : à l'intérieur du 31/10/1914 au 24/12/1915 puis aux armées à compter du 25/12/1915.
Il disparait le 21/02/1916 à la cote 344 près de Samogneux.
Cette date sera retenue comme date de décès par le tribunal de Trévoux le 8/06/1920.
 
La correspondance de Félix GEOFFRAY d'après l'ouvrage de Patrice BEROUD.
les combats de Samogneux. (http://lecointemichel.free.fr/Fevrier-1916-destruction-deSamogneux.htm)

dont extraits :

Quelques témoignages de soldats sur les événements à Samogneux le 21 février 1916

La surprise de l’attaque allemande
Et c'est ainsi que l'assaut du 21 février 1916 fut pour nous une surprise.
Le temps, pluvieux depuis le début du mois, s'était rasséréné, après quelques jours de violentes bourrasques qui avaient empêché nos avions de sortir.
Le dimanche 20 février avait été une journée de soleil radieux ; et c'est par un beau froid sec que, le 21 au matin, à 7h15,se déclenchait le « trommelfeuer » ( le tambour de feu ).
Un ouragan d'acier s'abattait sur nos lignes, depuis Malancourt jusqu'aux Eparges. Pendant que nos tranchées étaient soumises à un tir massif qui crevait les abris, retournait les parapets, comblait les courtines, les villages et les forts plus en arrière : Marre, Vacherauville, Charny, Douaumont, Vaux, étaient écrasés par les gros calibres. Sur Verdun tombaient des 380; l'un des premiers défonçait la façade du collège Marguerite.
En même temps, des tirs d'interdiction à obus spéciaux, étaient exécutés sur les routes, pistes et nœuds de communications, de manière à empêcher l'arrivée de renforts et à isoler la portion du front que l'on voulait enlever.

C'était la méthode employée par nous en Champagne, mais singulièrement amplifiée et perfectionnée.
La violence du bombardement dépassa en intensité tout ce que l'on avait pu voir jusqu'alors. Nos observateurs renonçaient à noter toutes les batteries repérées en action. Les bois de Consenvoye, d'Etraye, de Crépion, de Moirey, la côte de Romagne sous les Côtes, les forêts de Mangiennes et de Spincourt, qui recelaient l'artillerie boche, rougeoyaient comme des forges.
Dans le ciel, six « drachen »( ballons captifs d’observation), observaient les effets du tir.

A 16 heures, l'intensité du bombardement atteignait son maximum...."