MASSION Claude
Marie
Ses origines
Claude MASSION est né le 22/08/1882 à Chavannes sur Reyssouze aux
Villes.
Son père Claude Etienne avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Anaïs née MOREL avait 22 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude MASSION mesurait 1.70 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
gris.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chavannes 1896 - Les Granges - Claude devait déjà être
placé et à priori pas à Chavannes.
- Auguste né le 5/07/1884 à Chavannes; marié le 8/04/1919 avec Marie Adèle
Joséphine GUILLERMIN; décédé à Pont de Vaux le 19/06/1966.
-
Eugène né le 9/10/1885 à Chavannes; marié le 20/11/1918 à Saint
Bénigne avec Léa JACQUEROUX; décédé le 14/12/1963 à Pont de Vaux.
- Joseph Hippolyte né le 21/03/1887 à Chavannes; marié le 20/11/1919 à
Chavannes avec Marie Anaïs PARISET; décédé à Pont de Vaux le 18/12/1966.
- Camille né le 2/07/1888 à Chavannes
- Marie née le 23/11/1889 à Chavannes; mariée le 29/12/1912; remariée le
14/02/1928 à Pont de Vaux avec Eugène RONGET; décédée à Pont de Vaux le
27/11/1952.
- Jules né le 16/06/1891 à Chavannes; décédé le 12/09/1891.
- Jules né le 2/02/1893 à Chavannes; marié le 14/03/1920 à Chavannes avec
Marie Marthe PARIZET; décédé à Pont de Vaux le 28/10/1965.
- Jules décédé le 21/05/1896.
- Gustave décédé le 27/11/1896 à l'âge de 9 jours.
- Claude Julie décédée le 27/08/1899 à l'âge de 6 mois.
- Anaïs décédée le 30/09/1901 à l'âge de 3 mois.
Recensement Chavannes 1901 - Les Granges -
Au moment du conseil de révision Claude MASSION exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI le 15/11/1903.
Il est libéré le 18/09/1906.
Liste électorale Chavannes 1914.
Claude MASSION était célibataire.
La guerre
Claude MASSION est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 104e RI (10e compagnie) le 27/03/1915
Il est tué par éclats d'obus le 3/11/1916 à 10 h devant Douaumont.
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Historique du 104e régiment d'infanterie. |
dont extraits
La foudroyante offensive d’octobre qui nous a donné les carrières
d’Haudromont, les forts de Douaumont et de Vaux, vient de se terminer.
Le 104e , après un mois de repos, s’est embarqué, le 23 octobre, à
Revigny. Il a passé les journées du 23 et du 24 octobre dans le bois de
Nixeville, celles du 25 au 27 au camp Augereau, dans le bois La Ville et
celle du 28 dans la citadelle de Verdun. Dès le 30, il est de nouveau en
ligne en bordure de la route qui, du village de
Douaumont, par le bois
Albain, et le ravin de la Goulette, conduit au village de Bras.
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La journée du 3 novembre est particulièrement néfaste. Après une matinée
relativement calme, la relève du 1er bataillon par le 3e est achevée.
A 14 h 20, un bombardement d’une violence inouïe s’abat sur le ravin de
la Couleuvre. Toutes les communications téléphoniques sont coupées. La
fumée des éclatements et la poussière soulevée par les explosions
rendent les liaisons optiques impossibles. Tous les hommes se préparent
à repousser l’attaque que l’ennemi semble organiser. Notre artillerie
exécute un tir de contrepréparation.
Vers 16 h 30, le bombardement se ralentit : l’ennemi n’est pas sorti de
ses tranchées.
Aussitôt commence le funèbre cortège des brancardiers. La moisson
sanglante est malheureusement abondante : les capitaines Poirrier et
Saint-Sans, le sous-lieutenant Richard et 56 hommes de troupe sont tués.
Le commandant Creusy s’installe aux abris Brody, dans le ravin de la
Dame ; le commandant Marchant place son poste de commandement dans le
fond de la Couleuvre, près du boyau Bertha.
A partir du 4 novembre, l’ennemi semble accepter sa défaite. |