Chaveyriat
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LABALME Alphonse Louis


Ses origines

Alphonse LABALME est né le 28/03/1887 à Perrex au hameau de Montcoin.
Son père Claude François avait 35 ans et était cultivateur.
sa mère Alphonsine née MATHON avait 27 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Alphonse LABALME mesurait 1.70 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Perrex 1896 - Montcoin -


Recensement Perrex 1901 - Montcoin -

 - Marie Alphonsine Pauline née à Buellas le 7/04/1884.
 - Elvina Philiberte née à Perrex le 14/09/1894; mariée à Mézériat le 4/09/1920 avec Benoit JOACHY; décédée le 12/05/1957 à Mézériat.


Recensement Perrex 1906 - Montcoin -

Au moment du conseil de révision Alphonse LABALME exerçait le métier.
Il est incorporé au 44e RI le 6/10/1908.
Il est libéré le 1/10/1910.


Recensement Perrex 1911 - Montcoin -

Alphonse LABALME se marie à Perrex le 13/11/1913 avec Marie Louise BUIRON demeurant et née à Perrex le 22/10/1891 (décédée à Perrex le 23/03/1955).
Fin 1913 il s'installe à Chaveyriat au hameau de Crotton


Liste électorale Chaveyriat 1914.

Le couple ne sembla pas avoir eu d'enfants.


La guerre

Alphonse LABALME est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 230e RI le 1/06/1916.
Il disparait le 28/05/1918 à Vregny (Aisne).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le 13/04/1922.

Historique du 230e RI

dont extraits : Le régiment est donc tranquille à Soissons, jouissant d'un repos rendu nécessaire par une épidémie de grippe qui fait évacuer près d'un tiers de son effectif ; il attend son embarquement pour le Nord lorsque soudain, le 27 mai au soir, il reçoit l'ordre de partir sans délai en direction du Moulin de Laffaux renforcer les troupes en secteur. Tout étant très calme, l'ordre surprend un peu, mais tout s'éclaire vers le milieu de la nuit par l'immense canonnade qui, de Reims à Soissons s'abat sur nos lignes. C'est la grande offensive qui commence ; le régiment se trouve subitement lancé en pleine bataille dans un secteur complètement inconnu entre Vregny et Nanteuil-la-Fosse. Des troupes en secteur, il n'en reste que de rares détachements sans coordination. L'ennemi est là, en force, cherchant à pousser son avance. Les 27 et 28, engageant d'abord les Ve et VIe bataillons, puis rapidement tout son effectif, le 230e résiste sur place au prix de coûteux efforts. Mais l'Allemand franchit l'Aisne plus à l'est et la 74e D. I. reçoit l'ordre de porter la résistance au sud de la rivière. Le décrochage au contact immédiat est périlleux : il faut se replier par échelons en contenant l'adversaire qui, de toute part, commence à nous déborder. Pied à pied, la retraite commence, mais elle ne va pas sans pertes importantes et lorsque le régiment arrive à Vénizel, son effectif n'est guère que celui d'un fort bataillon. On s'organise pour défendre le village qui est déjà sous le feu de l'ennemi. Le 29 et le 30, la retraite s'accentue en direction de Chazelle – Chaudun – Vierzy, toujours talonnée par les troupes adverses.