DESCHER Jean Marie Michel
Ses origines
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Jean Marie Michel DESCHER est né à Biziat le 15/03/1882.
Son père Joseph avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Marguerite BRENON avait 27 ans.
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Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Il mesurait 1.67 m et avait les cheveux brun et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint André d'Huiriat 1896 - hameau de Servette -
Sa soeur Jeanne Marie est née le 25/05/1886; elle se marie le
10/12/1909 à Biziat avec Gaspard Claude THOINON dit BOISSON; elle décède
le 2/07/1963 à Illiat.
Au moment du conseil de révision (1902) Jean Marie Michel exerçait le métier
de cultivateur à Saint André d'Huiriat.
Il est incorporé au 44e RI le 15/11/1903 et libéré le 18/09/1906.
Le 2/12/1906 il est à Romanèche chez BESSARD; le 2/04/1909 il est à
Biziat.
Enfin le 9/01/1910 il est à Illiat au hameau des Jouberts.
Recensement Illiat 1911 - hameau des Jouberts -
DESCHER Joseph né le 21/08/1875.
La guerre
Jean Marie Michel DESCHER est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 333e RI le 1/06/1916.
Il est nommé sergent le 20/09/1916.
Il est blessé le 26/10/1916 à Verdun par balle de Shrapnell au thorax.
Il est cité à l'ordre du régiment le 16/10/1916 : "Son sergent tué, l'a
remplacé dans le commandement de la demi section sous un feu violent; a
maintenu les hommes avec courage. "
Il a été intoxiqué le 13/01/1918 près de Loivre.
Il est tué le 3/10/1918 devant Monthois dans les Ardennes.
Croix de guerre avec une étoile de bronze.
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333e régiment d'infanterie |
Dont extraits :
Le 2 Octobre, la marche en direction die
Monthois est reprise.
Les troupes à la gauche de la 157e D. I. ayant gagné du terrain, les 5e
et
6e Bataillons du 333e, avec le Bataillon du 372e américain resté
jusqu'ici en réserve, attaquent Monthois. Le 4e Bataillon, en réserve,
envoie des renforts au 5e qui a été éprouvé. Malgré tout, le 333e doit
s'arrêter à 800 mètres sud de Monthois, les mitrailleuses ennemies lui
causant des pertes sensibles.
Au cours de cette progression, le régiment a fait 50 prisonniers, dont
un officier, pris 3 canons-revolvers et 6 mitrailleuses.
Dans la nuit, le 40 Bataillon relève en Ire ligne le 5" qui passe en
réserve.
Les 3 et 4, la situation du régiment demeure stationnaire en face de
Monthois.
Le 5, à 6 heures 45, profitant d'un épais brouillard et après un
violent bombardement, des forces ennemies appréciables attaquent notre
1ere ligne constituée par les 4e et 66 Bataillons et un Bataillon du
372e américain. Nos troupes tiennent vaillamment tête à cette attaque,
bien que des fractions ennemies aient réussi à s'infiltrer entre les 2
Bataillons. Les compagnies des ailes intérieures de ces 2 Bataillons
faisant face à ces fractions les contraignent à la retraite avec l'aide
de la 17e compagnie envoyée de la réserve.
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