BAILLY Jean Etienne
Ses origines
Jean Etienne BAILLY est né le 18/02/1898 à Messimy.
Son père Etienne était décédé en juillet 1897.
Sa mère Jeanne née MOREL avait 34 ans.
Antoine BAILLY et Jean Etienne BAILLY étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Etienne BAILLY mesurait 1.74 m; il avait les cheveux châtains et
les yeux bleus.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Messimy 1901 - Le Guillard -
- Jeanne Marie née à Messimy au hameau de Bonnevières le 12/01/1885;
décédée à Villefranche le 4/02/1955.
Son père décède le 13/07/1897 à Messimy; Jeanne MOREL se remarie le
9/07/1898 à Messimy avec Jean MERARD veuf de Antoinette CHATEL .
Recensement Messimy 1906 - Le Guillard -
Jean Etienne BAILLY était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de coiffeur.
La guerre
Jean Etienne BAILLY est incorporé le 17/04/1917 au 171e régiment d'infanterie.
Il passe au 17e puis au 35e régiment d'infanterie le 8/06/1918.
Il est tué le 30/07/1918 au bois de Courton.
ll est cité à l'Ordre du régiment le 15/8/1918 "soldat ayant toujours
donné entière satisfaction à ses chefs par sa manière de service et de
conduite au feu; s'est particulièrement distingué pendant les combats du
16 au 28 juillet."
Il a reçu la médaille militaire.
Il est inhumé à la nécropole nationale "Prieuré de Binson" à
Chatillon sur Marne (Marne); tombe 411.
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Historique 35e régiment d'infanterie |
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Nécropole "Prieuré de Binson" |
dont extraits :
"Le 14, il est embarqué à la gare de Prouzel et dirigé sur la
Champagne. C’est au bois de Courton qu’il va être engagé. L’ennemi a
fait là des progrès sensibles : par infiltrations il est arrivé à
envelopper presque complètement le régiment que nous devons relever. Nos
officiers chargés de la reconnaissance réussissent à grand peine par
chemins détournés et sous le feu des mitrailleuses ennemies à se replier
pour rejoindre leur troupe qu’ils ne conduiront pas à une relève, mais
qu’ils porteront au devant de l’ennemi. Les 17 et 18 juillet, nous
n’avançons que fort peu, retardés par nos voisins qui trouvent devant
eux des centres de résistance difficiles à réduire. A cette date, le
lieutenant-colonel CLÉMENT-GRANDCOURT prend le commandement du régiment.
Le 19 le mouvement en avant est repris, nous occupons les emplacements
où nous aurions dû relever le 16 et nous repoussons une violente
contre-attaque allemande. A partir du 20, nous combattons en liaison
avec l’admirable 153e brigade écossaise. Le 27, nouvelle attaque,
l’avance ne peut se faire que très lentement à travers le bois
extrêmement touffu. Cependant nous progressons ; nos éléments avancés,
suivant le barrage, pénètrent dans la Neuville-aux-Larris. A 20 heures,
nous occupons aussi Champlat. Cette retraite rapide de l’ennemi est la
résultante des coups de bélier répétés des Ecossais et du 35e."
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