DORIER Louis
Ses origines
Louis DORIER est né le 8/07/1892 à Sermoyer.
Son père Pierre Hippolyte avait 24 ans et était cultivateur (décédé le
24/02/1959 à Sermoyer).
Sa mère Marie Joséphine née BOURCET avait 29 ans (décédée le 3/12/1945).
Ses parents se sont mariés le 13/09/1894 à Sermoyer.
Il a pris le nom de DORIER à cette occasion.
Clément et Louis DORIER étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis DORIER mesurait 1.72 m; il avait les cheveux roux clair et les
yeux bleu clair.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Sermoyer 1906 - Le bourg -
- Marie Hortense née le 20/10/1895; décédée le 26/04/1981 à Macon.
Recensement Sermoyer 1911 - Les Couchoux -
Recensement Sermoyer 1911 - Le bourg -
Au moment du conseil de révision Louis DORIER exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé le 9/10/1913 au 44e RI.
Recensement Sermoyer 1921 - Les Couchoux - (la famille après guerre).
La guerre
Louis DORIER disparait le 29/08/1914 à Morcourt Proyart.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Bourg le 11/05/1920.
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Historique du 44e régiment d'infanterie. |
dont extraits : Le lendemain même de son débarquement, les
avant-gardes de VON KLUCK qui arrivent à marches forcées, ayant passé la
Somme aux ponts de Bray, se heurtent à la division.
Pendant la journée du 29, le 44e contient sans défaillir, entre Morcourt
et Proyart, la poussée d'un ennemi sans cesse renforcé. Le bataillon
PETITJEAN, accroché au village de Proyart et aux boqueteaux qui
l'entourent, lutte longuement à l'arme blanche.
Mais les Allemands réussissent à submerger la position. Les deux autres
bataillons reçoivent les assauts de l'ennemi sur la hauteur qui domine
le bourg. Et, jusqu'au soir, chaque ride de cette plaine du Santerre,
qui semble mamelonnée à l'infini, est défendue avec une opiniâtreté que
rien n'abat ; chaque repli est jalonné par une ligne de cadavres en
uniforme « feldgrau » qui forment de larges taches à travers les blés
mûrs.
A la tombée de la nuit, ce qui reste du 44e se rassemble aux abords du
champ de bataille où vient d'être arrêté l'ennemi.
Le 30 août, la retraite vers le sud commence. Elle s'effectue par étapes
dépassant parfois quarante kilomètres, sans arrêt, sans repos, par une
chaleur torride, les arrière-gardes constamment harcelées par des
patrouilles de cavalerie ennemie.
Le 4 septembre, les régiments se trouvent sous la protection des canons
de Paris.
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