Thoissey
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FUZ Paul Louis


Ses origines


Paul FUZ est né le 21/11/1886 à Montanay.
Jusqu'en 1967, Montanay faisait partie du département de l'Ain et du canton de Trévoux.
Son père Jean Antoine Etienne avait 37 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Louise était née Rousset.



 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Paul FUZ mesurait 1.64 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre

 


Recensement Montanay 1906

Son frère Henri ira en Argentine en 1909; il revient à Montanay en 1910. Il décède le 2/11/1911.
Il a deux autres frères :
- Etienne Léon né le 9/07/1882; il survivra à la guerre et résidera à Thoissey de 1912 à 1924 avant d'aller à Lyon (il travaillera également chez GAY).
- Jules Claudius né le 29/10/1884 qui résider également à Thoissey en 1912 et travaillera chez GAY; il a survécu à la guerre (sergent).


Au moment du conseil de révision il exerçait le métier d'employé.
Il est affecté aux services auxiliaires compte tenu d'une gêne de la respiration.
La famille habitait toujours à Montanay

Il est incorporé à la 7e section de secrétaires d'Etat Major à compter du 7/10/1907.
Il passe au 23e RI le 21/06/1909.
Il est libéré le 25/09/1909.

Il arrive le 26/12/1910 à Thoissey chez GAY. (voir article le progrès 2015 sur atelier GAY)



Recensement Thoissey 1911 - Grande rue -


Recensement Thoissey 1911 - Rue du four -

Le couple aura un fils Marcel Louis né le 2/10/1911 marié à Chassagny le 13/03/1939 avec Rosine Marceline SIMON



La guerre

Paul FUZ est mobilisé le 3/08/1914 à la 7e section de secrétaires d'Etat Major.
Il est classé service armé le 9/11/1914.

Il passe au 23e RI puis au 146e RI le 4/06/1915.

Paul FUZ disparait le 17/06/1915 à Neuville Saint Vaast; date retenue comme date de décès par le tribunal de Trévoux le 17/03/1921.

Nouvelles attaques – Il faut retourner dans l’ardent brasier de la lutte. L’ordre de départ arrive le 9 juin. Des autos nous déposent à la fourche des routes : Saint-Pol – Avesnes-leComte – Arras. A 20 heures, le régiment est en marche vers les premières lignes. Les 2e et 3e bataillons relèvent des troupes de la 5e D.I. qui occupent les lisières nord-est de Neuville Saint-Vaast ; le 1er est en réserve. Des bombardements incessants creusent des vides cruels dans nos rangs. Le 12, la lutte reprend âpre et sans trêve. Le 14, la 6e compagnie, en collaboration avec le 153e, enlève 100 à 200 mètres de tranchées ennemies, ce qui permet de redresser notre ligne.
Historique du 146e Régiment d’infanterie (Anonyme, Berger-Levrault, sans date) numérisé par Jérôme Charraud
Le 16, à 14h30, nouvelle attaque par le régiment, prise dès son débouché, sous les mitrailleuses ennemies. Seules, les 3e et 4e compagnies progressent un peu. A 16 heures, le lieutenant-colonel Mourier, blessé au bras, par balle, cède son commandement au commandant du Saillant, du 3e bataillon. Le capitaine Colmet-Daage est tué ; le capitaine Bar, grièvement blessé. On n’accorde aucun répit à l’ennemi. L’attaque se renouvelle à 19h30. La première vague est bientôt immobilisée, sous un feu terrible. Les lieutenants Schneeberger et Simon sont tués. La deuxième vague, sous le commandement du commandant du Saillant fait quelques progrès, mais subit de fortes pertes qui l’obligent à s’arrêter. Pendant la nuit, le régiment se reforme et il attaque à nouveau, le 17, à 16 heures.
Nos compagnies d’assaut bondissent dans la tranchée ennemie et poussent des éléments en avant. Mais ceux-ci, exposés au feu de notre artillerie, sont obligés de se replier. C’est le signal d’une contre-attaque de l’ennemi qui nous enlève deux parallèles. Il n’y reste pas longtemps, une contre-attaque immédiate l’en chasse. Au cours de ces engagements, le lieutenant Gauche, tombé aux mains de l’ennemi, réussit, par son audace et son sang-froid, à s’échapper et à rentrer dans nos lignes. Pour la deuxième fois, le régiment est désorganisé. Les hommes sont à bout de résistance physique et nerveuse. Les restes du régiment sont rassemblés et réformés le 18, au chemin des Pylones, puis dirigés, le 19, sur Ecoivres et Izel-les-Hameaux. Il revient de Neuville 31 officiers et 1632 hommes. Le 9 mai, le régiment comptait 46 officiers et 3140 hommes.