Thoissey
(Accueil)

BATAILLE Jacques
BERRI Antoine
BLONDEL Louis Benoit
BOUDET Maurice Charles
BRIDAY Félix
CHAPELAND Jean Louis
CHAPELAND Joseph
CHARLET Joseph
CLERMONT Pierre Vincent
COTTIN Benoit
DEBRAY François
DEMOUX Jean
DESCHAUD Jean
DUBOIS Henri
DUBOIS Marius
DUMAS Julien
FAVIER Prosper
FUZ Paul Louis
GAILLETON Xavier
GENOUX Pierre
GOTH Joseph
GRANGIER Paul
GRIOT René
GUERRIER François
JACQUET Mathieu
LALLEMENT Emile Paul
LIÉNARD Charles Edmond
LOUP Paul
MARCHAND Aimé
MARGUIN Paul Marie Henri
MARTIN Jacques
MATHIEU Jean
MOTHION Antoine
MOUGIN Henri Joseph
MOYAT Jean Claude
NOËL Pierre
PRELONGE François
RAFFANEL Gustave
REVERCHON Joanny Benoit
ROLLET Jean
ROLLET Joanny
ROLLET Pétrus
SIMON Paul Henri Antoine
VÉRARD Anthelme Marius
 

 

MOTTION Antoine


Ses origines


Antoine MOTTION est né le 21/08/1891 à Thoissey.
Son père François avait 24 ans et était journalier.
Sa mère Jeanne Elisabeth née CROZET avait 18 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine MOTTION mesurait 1.61 m; il avait les cheveux noir et les yeux jaune verdâtre.
 

Sa vie avant la guerre



Recensement Thoissey 1906 - Rue du champ de foire -

Son père était devenu aubergiste; son frère Victor né en 1899 s'est marié à Thoissey le 18/05/1922 avec Simone SIMON; il est décédé à Thoissey le 5/01/1981.


Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de garçon boucher à Paris.
Il résidait 2 rue de la fontaine dans le 16e arrondissement.
En 1912 il est exempté pour "exostose colonne avec gêne fonctionnelle"
 

La guerre

Il est maintenu exempté par le conseil de révision du 22/10/1914.
Il est classé service armé par la commission de réforme de l'Ain le 21/03/1917.

Antoine MOTTION est incorporé au 19e bataillon de chasseurs à compter du 23/05/1917.
Il passe au 26e puis au 10e bataillon de chasseurs à pied le 22/06/1918.

Il est blessé au combat devant Sommepy (Marne) le 3/10/1918 (plaie à la gorge par éclat d'obus).
Il est évacué le 4/10/1918.



Extraits   gallica.bnf.fr :
Il décède le 9/10/1918 à 18 h 15 à l'ambulance 3/65 à Cuperly Montfrenet (Marne) suite à des blessures de guerre.

Le 29 septembre, les chasseurs passent en tête de colonne. Ils sont arrêtés, en arrière et à droite de Sommepy, par la redoutable organisation défensive dé la tranchée d'Essen. Trois assauts impétueux livrés par le groupement Delacroix échouent devant les créneaux des fortins d'Essen, par où crachent de multiples mitrailleuses, et les pertes sont lourdes.
Le 1er octobre, tandis qu'une nouvelle poussée frontale exercera sa pression, le groupement mixte du commandant Quilliard prendra l'obstacle à revers : le mouvement réussit et 250 prisonniers se rendent avec une centaine de mitrailleuses.
Le 3, la progression est reprise par des unités américaines qui s'emparent des crêtes boisées du Blanc-Mont.

Les chasseurs s'apprêtent à les appuyer, certains de n'être pas moins heureux. Mais sur la gauche, le IIe corps est resté accroché aux défenses d'Essen. Il y a un trou à boucher. Les chasseurs exécutent, comme sur le terrain de manœuvre, une conversion impressionnante, qui a pour résultat de menacer le flanc ennemi tout en protégeant celui de nos alliés.

Le 5 octobre, lorsque le bataillon quitte la zone de combat, la bataille devant lui s'éloigne à grand pas : la poursuite continue.