Ozan
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BUCILLAT Marie Michel Raphael
Ses origines
Michel Raphael BUCILLAT est née le 13/02/1876 à Ozan.
Son père Claude Marie avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Louise BUCILLAT avait 26 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Michel Raphael BUCILLAT mesurait 1.70 m; il avait les cheveux brun et
les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Ozan 1896 - Le village -
Michel Raphael BUCILLAT avait un frère Ernest Claude né à Ozan le
13/09/1873; marié le 11/07/1898 à Saint Bénigne avec Marie Joséphine
MOREL.
Au moment du conseil de révision il exerçait Michel Raphael BUCILLAT métier
de cultivateur.
Il bénéficie d'une dispense article 21 "frère au service".
Il est incorporé au 23e RI le 13/11/1897.
Il est libéré le 17/12/1898.
Michel Raphael BUCILLAT se marie le 27/03/1899 à Ozan avec Marie
Laurence Clémentine FEYEUX.
Recensement Ozan 1911 - Le village -
- Germaine Marie Reine Claudia née le 10/08/1901 à Ozan; mariée le
16/11/1920 à Ozan avec Louis Joseph Gaston Antonin COULAS.
Recensement Ozan 1921 - Le village -
La guerre
Michel Raphael BUCILLAT est mobilisé le 3/08/1914 au 55e régiment
territorial d'infanterie.
Il passe au 145e RTI le 8/04/1917.
Il disparait dans la nuit du 22 au 23/08/1917 aux carrières
d'Haudromont.
Présumé tué son décès sera constaté le 19/09/1917 sur le champ de
bataille de Verdun.
Il est inhumé au ravin des Navaud (Meuse).
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Historique du 145e régiment territorial d'infanterie. |
dont extraits : Le 16 août, ordre est donné aus deux Bataillons
mis à la disposition des 42e D. I. et 165e D. I. de se porter, dans la
nuit du 16 au 17 : le 1er Bataillon dans le Ravin d’Haudromont ; le 2e ,
dans le Ravin du Heilly. Emploi des Compagnies au jour J. Bataillon BEYT
: 1re Compagnie à la disposition du 154e R. I. ; 3e Compagnie à la
disposition du 155e R. I. ; 2e Compagnie à la disposition du 287e R. I.
; la C. M. 1 à disposition du G. B. D. 165. Bataillon ARTAUD : 5e
Compagnie à disposition du Génie ; 6e et 7e Compagnie à disposition de
l’I. D. 42 ; la C. M. 2 à disposition du G. B. D. 42. Le 19 août, le
Colonel prend les fonctions de commandant du champ de bataille, et
installe son P. C. et son bureau à la Caserne Marceau. Une grosse
offensive doit avoir lieu sur le front de Verdun. Toutes les nuits, les
troupes travaillent à l’organisation des parallèles de départ et voient
leurs travaux détruits constamment par les obus ennemis. L’effort
demandé aux unités des 1re et 2e lignes est très grand. Obligés de
travailler dans l’eau et la boue, sous des averses d’orages presque
journalières qui sapent et détruisent les tranchées dès qu’elles sont
ébauchées, dans une atmosphère que les obus toxiques rendent
irrespirable, les hommes se montrent admirables de patience, d’ardeur à
la tâche et de courage.
Les services de l’arrière sot, eux aussi, mis à une très rude épreuve ;
les routes sont bombardées jusqu’à des distances atteignant dix à douze
kilomètres de la 1re ligne ; sur tout leurs parcours, les convois et les
corvées sont gênés par les tirs à obus toxiques et à obus explosifs.
Chaque jour de cette pénible période est marqué par des pertes très
sévères, mais l’ardeur au travail n’en est pas diminuée et la tâche est
entièrement accomplie quand les unités d’attaque viennent prendre
position.
L’attaque est déclenchée le 20 août ; elle est menée dans le Secteur par
deux divisions du 32e C. A. (42e et 165e D. I.) en direction de
Beaumont. La 40e D. I. est disponible, prête à intervenir. Le mouvement
offensif réussit pleinement et nos lignes sont portées jusqu’aux
lisières de Beaumont. L’ennemi, surpris par la vigueur de notre avance,
réagit peu ou mal et notre ligne est déjà loin quand tombe son
barrage.... Au cours d’un bombardement du Ravin du Helly, un abri de la
7e Compagnie s’effondre et ensevelit les hommes qui s’y trouvent : 10
tués, 22 blessés et un disparu. A l’occasion de cet accident grave,
plusieurs gradés et homes manifestent un grand dévouement et un mépris
du danger absolu. Le Régiment continue ses travaux pénibles et exécute,
toutes les nuits, de très rudes corvées de ravitaillement en matériel et
munitions jusqu’en première ligne, sous les tirs continuels de
l’artillerie ennemie et au milieu de nappes de gaz toxiques. Il perd
pendant cette période 19 tués et 68 blessés.
Haudromont |