Ozan
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CHEVALIER Pierre Marie Alexandre


Ses origines

Alexandre CHEVALIER est né le 29/07/1882 à Ozan.
Son père Pierre Marie avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Claudine née COUDURIER CURVEUR avait 33 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Alexandre CHEVALIER mesurait 1.69 m; il avait les cheveux brun et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Ozan 1901 - Le village -

Il avait un frère Pierre Simon Marie Léon né le 22/01/1875; marié avec Marie Reine COUDURIER CURVEUR; décédé à Ozan le 21/10/1948; le couple a eu un fils Gabriel Pierre né le 2/04/1925.

Au moment du conseil de révision Alexandre CHEVALIER exerçait le métier de cultivateur.
Il est affecté "services auxiliaires" pour "varices en paquet à la jambe gauche".

Alexandre CHEVALIER se marie le 24/02/1908 à Ozan avec Marie Clémentine Claudia VANNET.
(Marie Clémentine Claudia VANNET se remariera le 25/09/1919 à Ozan avec Jean Antoine COLY; elle décède à Pont de Vaux le 17/11/1946.)


Recensement Ozan 1911 - Le village -

Le couple a eu un fils Alexandre Fernand né le 28/10/1912 à Ozan; décédé le 19/11/1915.


Recensement Ozan 1911 (famille de son frère Léon en 1911).
 

La guerre

Alexandre CHEVALIER est maintenu services auxiliaire par la commission de réforme de Bourg le 9/11/1914.
Il est affecté au 23e RI le 30/11/1914.
Il est classé service armé par la commission de Dole le 4/08/1915.
Il passe au 230e RI le 1/06/1916.
Il est blessé le 24/10/1916 à Vaux.
Il est tué au bois des chevaliers (Meuse) le 17/01/1917.

Historique du 230e RI

dont extraits : Vers la mi-novembre, le régiment remonte en ligne au Bois-des-Chevaliers, dans la région sud des Éparges. Un gros effort d'organisation avait été réalisé dans ce secteur et la solidité des défenses permettait une utilisation très diluée des effectifs ; mais le front est vaste, l'ennemi est en éveil et dispose d'une artillerie de tranchée active et nombreuse. Sur la droite et au centre, aux Entonnoirs et à la Raquette, on est au contact immédiat et la vigilance doit être sévère. Par contre, d'autres points comme l'Arc-de-Triomphe et le village de Vaux-les-Palameix jouissent d'une tranquillité absolue. C'est donc un secteur de demi-repos que nos hommes auraient mieux apprécié si le rigoureux hiver de 1916 – 1917 n'eût commencé à sévir. Au sein de cette nature âpre et rude, au milieu de ces bois désertiques, les hommes vivent par petits groupes autonomes, emmitouflés dans la pittoresque tenue d'hiver et, tassés au fond des cagnas, paraissant de bons bucherons qui se délassent de leur dur labeur. Le 17 janvier, une attaque ennemie déclenchée au moment de la relève du IVe bataillon par le Ve , nous cause quelques pertes, mais échoue sous nos feux.