Ozan
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MASSION Marie Philibert Benjamin


Ses origines


Benjamin MASSION est né le 23/03/1882 à Ozan au hameau d'Allonziat.
Son père Timothée avait 23 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Françoise née PENIN avait 20 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Benjamin MASSION mesurait 1.70 m; il avait les cheveux brun et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Ozan 1901 - Le village -

 - Pierre Marie Stéphanus.
 - Jacques Prosper

Au moment du conseil de révision Benjamin MASSION exerçait le métier de cultivateur.
Il est ajourné 1 an en 1903 pour "faiblesse"; idem en 1904.
Il est classé services auxiliaires en 1905.

Benjamin MASSION se marie le 26/11/1906 à Ozan avec Marie Françoise Eugénie BON demeurant et née à Ozan le 17/01/1887 (décès 23/10/1941 à Ozan).


Recensement Ozan 1911 - Le village -


Recensement Ozan 1911 - Le village -

Le couple ne semble pas avoir eu d'enfants; après guerre Eugénie BON résidera chez ses parents à Ozan.


Recensement Ozan 1921 - Allonziat -
 

La guerre

Benjamin MASSION est classé service armé par la commission de Bourg du 9/11/1914.
Il est incorporé au 23e RI le 24/11/1914.
Il passe au 156e RI (4e compagnie) le 30/05/1915.
Il est tué le 28/09/1915 à 15 h 30 devant Beauséjour.
Initialement inhumé à Maison de Champagne; exhumé d'une tombe collective de deux corps non individualisable; a été transféré au cimetière militaire de Vienne tombe 1981.

Historique du 156e R I

27 septembre. Le 1er bataillon, réserve de D.I. derrière la brigade marocaine, n'a pas à intervenir. Les 2e et 3e bataillons, mis à la disposition de la 77e brigade, reçoivent l'ordre d'enlever l'ouvrage de la Défaite. Les deux bataillons se placent dans les parallèles creusées de nuit. 3e bataillon à gauche : 10e et 11e compagnies en première ligne et 9e et 12e compagnies en soutien ; 2e bataillon à droite : 5e et 7e compagnies en première ligne et 6e et 8e compagnies en soutien. L'attaque part du fond de la vallée; il s'agit d'enlever la tranchée d'Ukermark, d'escalader la crête à pic de Maisons de Champagne et d'enlever l'ouvrage de la Défaite. A 16 heures, les deux bataillons sortent des tranchées, la tranchée d'Ukermark est enlevée, la crête escaladée et l'ouvrage de la Défaite dépassé en quelques minutes, avec un entrain admirable. Mais une attaque menée avec telle rapidité amène forcément un sérieux mélange dans les unités. A ce moment, une contre-attaque se déclenche sur la gauche qui recule, les 2e et 3e bataillons se replient à mi-pente sur le boyau d'Ukermark ; le commandant ROUSSEAU, du 2e bataillon, est blessé ; le commandant DEBAIN essaie de limiter le recul à la route de Maisons de Champagne; il arrête une section et, prenant lui-même un fusil, ouvre le feu et réussit à limiter le recul, mais il est blessé très grièvement d'une balle en pleine poitrine. La situation est critique, l'ennemi progresse rapidement jusqu'à border la crête et les deux bataillons sont accrochés à mi-pente. A ce moment, le lieutenant CUERVET, de la 5e compagnie, fait sonner la charge. A ce signal, les deux bataillons repartent à l'assaut et reprennent la crête ; une lutte corps à corps s'engage sur la première tranchée qui est prise et reperdue deux fois. A la nuit, les restes du 2e bataillon réussissent à se maintenir sur la crête, le long de la route Maisons de Champagne - ferme Chausson. Les deux bataillons sont épuisés, le 3e bataillon perd dans cette affaire, 13 officiers sur 15. Les deux bataillons sont réduits à 150 hommes chacun.
La journée du 29 est occupée à regrouper et encadrer les 2e et 3e bataillons avec les officiers du 1er bataillon qui a beaucoup moins souffert. Le 30, le régiment et le 2e B.C.P. sont chargés d'enlever l'ouvrage de la Défaite.

Beauséjour est un ancien village du département de la Marne, dans l'est de la France. Il faisait partie de la commune de Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus (Marne).

"Maisons de Champagne" était située sur le territoire de l'ancienne commune de Ripont, qui a été détruite. En souvenir de ce village, son nom est maintenant rattaché à la commune de Rouvroy. Donc : ROUVROY-RIPONT, sur la Départementale 72. 
Mais le site de l'ancien RIPONT et de Maisons-de-Champagne se trouvent à l'intérieur du Camp militaire de Suippes, qui ouvre ses portes de temps en temps pour permettre la visite de tous les villages détruits.