Ozan
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FEYEUX Hippolyte Marie Alexandre


Ses origines

Alexandre FEYEUX est né le 16/01/1890 à Ozan.
Son père Michel Jules avait 26 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née LAURENT avait 19 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Alexandre FEYEUX mesurait 1.74 m; il avait les cheveux châtain et les yeux jaune clair.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Ozan 1901 - Le village -


Recensement Ozan 1911 - Le village -

 - Marie Augustine Stéphanie née le 23/04/1895; mariée à Ozan le 17/10/1919 avec Jules Simon Alexis GUILLEMAUD.
 - Jeanne Marie Eugénie née à Ozan le 1/04/1893; mariée à Ozan le 17/12/1910 avec Maxime Célestin Félix PAUGET.

Au moment du conseil de révision Alexandre FEYEUX exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 5e régiment d'artillerie de campagne à compter du 7/10/1911.
Il est libéré le 8/11/1913.


Liste électorale Ozan 1914.
 

La guerre

Alexandre FEYEUX est mobilisé le 2/08/1914 au 205e régiment d'artillerie de campagne (27e batterie).
Il décède de ses blessures le 13/05/1918 à 0 h 30 à l'ambulance 202 à Arneke (Nord).
"Très bon conducteur courageux et dévoué; a été grièvement blessé au cours d'un ravitaillement de nuit effectué sous un bombardement ennemi."

Historique du 205e R A C.

Après un court repos dans la région de Senlis, le régiment est transporté dans les Flandres, où les Allemands viennent de déclencher une attaque formidable.
Le 4 mai 1918, le 205e R.A.C. embarque en chemin de fer à Clermont. Il débarque, le 6 mai, en Belgique et va cantonner à West-Cappel. La bataille gronde terriblement. Les Allemands multiplient leurs attaques. Le 10 mai, le 205e R.A.C. prend position devant le mont Kemmel. Il va participer à une des plus grandes batailles et voir revivre les jours sanglants de la Somme. Il se distingue encore, brillamment, appuyant l’infanterie d’une façon parfaite, réussissant malgré les tirs extrêmement violents de l’ennemi, à maintenir ses liaisons avec elle, notamment lors de l’attaque française du 20 mai et lors de l’attaque allemande du 27 mai. Jour et nuit, pendant ces vingt jours inoubliables, les plus glorieux peut-être de son histoire, le régiment assure sans faiblesses se une tâche particulièrement lourde.
Ce sont vingt jours d’un bombardement à peu près continu par obus de gros calibre et par obus toxiques ; aucune batterie n’est épargnée.
Le plus souvent, officiers, gradés et canonniers commandent le feu ou servent les pièces avec le masque sur le visage ; les colonnes de ravitaillement font leur devoir avec exactitude, malgré les difficultés du terrain, les gaz délétères, les obus de l’ennemi. Les pertes éprouvées sont très élevées. Les actes de courage et de dévouement très nombreux. Le capitaine PEPHAU, qui fit l’admiration de tous par son courage et son entrain exceptionnels, est tué à son poste. Le lieutenant LEGROUX, antérieurement cité par sa bravoure légendaire, est grièvement blessé. Le 1er juin, la 121e D.I. est relevée et gagne les cantonnements dans la région de Beauvais.


Extrait des pertes.


Mont Kemmel