Peyzieux
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BERTHIAUD Jean Louis
Ses origines
Jean Louis BERTHIAUD est né le 18/02/1896 à Genouilleux de père
inconnu.
Sa mère Marie Louise BERTHIAUD avait 18 ans.
Elle résidait chez ses parents.
Le grand père était Nicolas BERTHIAUD journalier alors âgé de 44 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Louis BERTHIAUD mesurait 1.70 m; il avait les cheveux blond et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Il passe les premières de sa vie chez son grand père Nicolas
BERTHIAUD.
Recensement Genouilleux 1906 - hameau les Creuses -
Par la suite il est employé Tony NIERMONT.
Recensement Peyzieux 1911 - hameau de Simandre - |
hameau de Simandre |
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier agriculteur.
La guerre
Jean Louis BERTHIAUD est incorporé au 133e RI le 9/0/1915.
Il passe au 44e RI le 19/03/1916, au 122e RI le 21/08/1916.
Il est blessé le 14/11/1916 en Argonne (plaie
en séton de la face par
shrapnel)
Il rejoint le 23e RI le 3/06/1918.
Il est tué le 28/07/1918 à Oulchy le château dans l'Aisne.
Dans la nuit du 24 au 25 (juillet), le Régiment relève le 42e en
première ligne et s'installe 2e bataillon, à la lisière est du bois de
Lad ; 3e bataillon, au sud d'Oulchy-le-Château, en liaison, à gauche,
avec le 2e bataillon ; à droite, avec le 128e RI., chargé d'effectuer le
large mouvement débordant ; ter bataillon, en soutien dans le bois de
Lud.
A 7 heures, les 2e et 3e bataillons se portent à l'attaque du village :
la 5e compagnie et la moitié de la 10e , directement vers les lisières
ouest d'Oulchy-le-Château
; 9e compagnie et moitié de la 10e, vers les lisières sud.
Le 1er groupe a 1.200 mètres à parcourir en terrain découvert et repéré.
Aussi, dès son débouché du bois de Lud, est-il cloué au sol par de
puissants barrages d'artillerie et de mitrailleuses qui mettent hors de
combat les trois officiers (lieutenant Ducruet, sous-lieutenants Dufour
et Servel).
Pourtant, entrainés par les sergents Dubreuil et Paubel de la 5e
compagnie, Fricot, de la 10e, quelques hommes parviennent, en rampant, à
s'installer dans un chemin creux à 600 mètres d'Oulchy-le-Château ; ils
ne peuvent en déboucher
Le 2e groupe progresse plus facilement, malgré la violence du tir des
mitrailleuses ennemies et parvient à prendre pied dans les maisons sud
du village. Mais, pour s’y maintenir, il faut réduire au silence une
mitrailleuse qui, placée dans une caverne a proximité de la grand route,
bat dangereusement les lisières. Le sous lieutenant Bompart et le soldat
Guillot, de la 10e compagnie, s’élancent résolument sur cette
mitrailleuse : ils sont tués a bout portant, mais leur héroïque
sacrifice permet à leur section de s’emparer de la mitrailleuse et de
conserver intégralement les positions conquises.
Malgré ces prodiges d’énergie, les allemands tiennent toujours dans
Oulchy le Château . Pour finir, tous les éléments disponibles du 2 e
bataillon, sous les ordres du capitaine Veaux, sont engagés vers les
lisières sud, en liaison avec le 128e qui progresse vers l’est.
A midi, le 2e bataillon s’est rendu maitre de tout le village et s’y
organise.
Cette brillante affaire a rapporté au régiment une soixantaine de
prisonniers et un important matériel (dont un fusil anti tank) ; elle
nous a couté 23 tués (dont 1 officier), 98 blessés (dont 3 officiers) ;
2 disparus.
Désormais, la résistance ennemie dans cette région est définitivement
brisée ; les Allemands, menacés sur leurs derrières, évacuent en toute
hâte la poche de Château-Thierry. Sur le front du régiment, leur arrière
gardes seront encore, pendant plusieurs jours, tenaces, vigilantes et
bien armées.
Le 26, nos nouvelles positions sont vigoureusement bombardées. Le 27,
l’intensité du feu de l’artillerie ennemie se ralentit quelque peu. Le
28, les 1er et 2e bataillons, suivis du 3e s’emparent après un dur
combat livré par les arrières gardes ennemies, des bois situés au NO
d’Oulchy le Château puis, presque sans coup férir , de la partie dite du
« G.M.P. » assigné comme objectif au Régiment.
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