Peyzieux
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BOURGEOIS Charles


Ses origines


Charles BOURGEOIS est né le 3/02/1889 à Beaujeu dans le Rhône.
Son père Antoine avait 32 ans et exerçait le métier de sellier au quartier de la Perche.
Sa mère Françoise née GUIDE dit PARTICEL avait 26 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Charles BOURGEOIS mesurait 1.68 m; il avait les cheveux brun et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
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Sa vie avant la guerre


Charles BOURGEOIS passe les premières années de sa vie chez ses grands parents à Peyzieux.


Recensement Peyzieux 1896 - le bourg -



Recensement Peyzieux 1901 - le bourg -


Au moment du conseil de révision (1909)  il résidait à Thoissey et était domestique.
A la même époque ses parents habitaient à Saint Georges de Reneins.

Charles BOURGEOIS est incorporé au 42e RI à compter du 4/10/1910.
Il est caporal d'escrime le 19/03/1914 et caporal le 15/08/1912.
Il est libéré le 27/09/1912.
 

La guerre

Charles BOURGEOIS est mobilisé le 1/08/1914.
Il est affecté au 371e régiment d'infanterie.

Il est tué le 13/11/1915 au combat du monastère d'Arkangel près de Ciéno (Serbie)

Dirigé sur le camp de la Valbonne, le 371e R. I. va s'embarquer à Toulon les 6 et 7 octobre 1915 à destination de Salonique.
Débarqués à Salonique au début d'octobre, les deux bataillons du régiment vont camper, avec la brigade, au camp de Zeïtenlick auprès des éléments de la 156e division qui viennent d'arriver des Dardanelles. C'est le noyau de cette armée d'Orient, tardivement lancée au secours de la glorieuse armée serbe, traîtreusement attaquée par les Bulgares. Transporté par chemin de fer le 20 octobre à Krivolack, le 371e était au bout de quelques jours envoyé à Koru où il organisait à l'embouchure de la Cerna une tête de pont sous la fusillade et la canonnade qui l'assaillaient sans cesse de la rive gauche du Vardar. Bien que renforcées par l'arrivée de la 122e division, les 57e et 156e divisions ne purent arrêter le flot de l'invasion des armées bulgares qui venaient de rompre le front de la glorieuse armée serbe à Vélès et au défilé de Babouna et l'avaient forcée à entamer une terrible retraite à travers les montagnes glacées de l'Albanie. L'Armée d'Orient devait à son tour se replier sur la frontière grecque afin de ne pas se laisser couper de la base de Salonique à peine organisée.