Peyzieux
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CORTET Benoit


Ses origines


Benoit CORTET est né le 27/08/1889 à Saint Etienne sur Chalaronne hameau du Suc.
Son père Pierre avait 26 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Louise née PIRON avait 23 ans.


 

Signalement


Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Benoit CORTET mesurait 1.69 m; il avait les cheveux blond et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Peyzieux 1896 - Le bourg -

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.
A cette époque (1909) son père était déjà décédé.
Il est incorporé au 23e RI le 5/10/1910.
Il est libéré le 25/09/1912.

 

La guerre

Benoit CORTET est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI.
Il est tué le 20/09/1914 au bois d'Ormont dans les Vosges.

Il est cité à l'Ordre du régiment le 3/07/1919 "Soldat brave et dévoué; tué à l'ennemi le 20/09/1914 en faisant courageusement son devoir".

Extrait historique du 23e RI
Le 19, à 8 heures du matin, le Régiment attaque la position d'Hermanpère en descendant du sommet de l' Ormont par des pentes boisées, rocheuses et très abruptes, qui rendent difficiles la cohésion et les liaisons ; l'attaque est menée, a droite, par le 3e bataillon, qui marche sur le col d'Hermanpère ; à gauche, par le 2e bataillon, qui cherche à tourner les fermes du même nom en prenant pour objectif la lisière sud du bois des Faites. Le 3e bataillon atteint les abords du col, mais s'y heurte à des tranchées vigoureusement défendues. Le 2e bataillon, en butte à des feux de flanc et d'écharpe ne peut pas sérieusement progresser. Le froid et la pluie, l'impossibilité de préparer convenablement les repas, ajoutent leur influence déprimante à celle causée par la violence des bombardements ; il faut s'arrêter et la journée du 20 est uniquement employée à s'organiser sur les positions atteintes.
Et pourtant, le 21 septembre au matin, le 23e attaque encore sur les mêmes objectifs ; mais la troupe est à bout on n'avance pas.
Le 22, le 2e bataillon (commandant de Chassey) tente un dernier effort, au point du jour, pour aborder la lisière du bois des Faîtes ; il se heurte à des tranchées bien garnies et éprouves les pertes les plus cruelles. Le commandant de Chassey tombe mortellement frappé, le commandant de la 7e compagnie (capitaine Bus) est très gravement blessé.
Le bataillon décimé doit refluer vers ses positions de départ (ferme La Côme, lisière nord de la forêt d'Ormont).
Convaincu par tant d'héroïsme déployé en vain que le morceau est vraiment trop dur à enlever, le commandant donne, le 23 septembre, l'ordre de s'organiser sur les positions conquises. C'est la guerre de positions qui commence; on creuse tranchées et abris avec activité ; on organise les barrages d'artillerie ; on repousse avec facilité quelques tentatives ennemies.