ANCIAN Jules Joseph
BERTHIAUD J Louis
BOURGEOIS Charles
BRUNEL Gaspard
CHAPELAN Marius
CHARRIN Antoine
CHEVROLAT Jean Claude
CORTET Benoit
DALLY André
DESCOURS J Marie
DESGOUTTES Ernest
GOIFFON Antoine
JANIOT Pierre
LAMARCHE Pierre
LAPIERRE J Claude
MAUJEAN Alphonse
ODET J Claude

MAUJEAN Alphonse Honoré André Stéphane


Ses origines


Pour l'instant il n'a pas été trouvé de lien entre ce soldat et la commune de Peyzieu.

Alphonse MAUJEAN est né le 25/09/1888 à Montélimar.
Son père Etienne Alphonse avait 30 ans et a été militaire puis buraliste à Villebois (Ain).
Sa mère Anne née DESCOURS avait 22 ans.

	Etienne MAUJEAN (père)
	Anne DESCOURS (mère)

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Alphonse MAUJEAN avait les cheveux châtain et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 

La famille a du arriver à Villebois peu après 1905.


Liste électorale Villebois 1910.

Alphonse MAUJEAN s'engage pour 5 ans le 29/09/1906 à la mairie de Lyon.
Il est incorporé au 99e régiment d'infanterie.
Il est nommé caporal le 20/02/1907, sergent le 3/10/1907, sergent fourrier le 15/02/1908 et sergent en 1911.
Il se rengage pour 1 an le 30/09/1912 et pour 2 ans le 24/09/1913.
 

La guerre


Alphonse MAUJEAN est nommé sergent major le 2/08/1914.
Il est blessé le 28/08/1914 à Gerbeviller.
Il est promu sous lieutenant à titre temporaire le 27/03/1915.
Il est affecté au 17e régiment d'infanterie.
il est cité à l'ordre du corps d'armée  : "excellent chef de section vigoureux et plein d'entrain; blessé à la tête de sa section à l'assaut du 9/05/1915."
Il décède à Notre Dame de Lorette le 9/05/1915.

Le 17 décembre, le 17e progresse dans le bois des Boches et entre la route d'Arras et le chemin de Bully à Liévin. Pendant tout l'hiver, on améliore nos positions, on pose des fils de fer, on renforce toute l'organisation défensive. La parole est à l'outil. C'est aussi à ce moment que se forment nos premiers grenadiers. Enfin, les 9, 10, 11 mai 1915, le 17e attaque vers la crête d'Ablain-Saint Nazaire et subit de lourdes pertes. Au nombre des morts sont : le Commandant CAPPERON, héroïque soldat, tué d'une balle au front, les Capitaines EXPILLY, IMBARD, les Lieutenants GEORGE, MAUJEAN, RENAUDIN, TISSIÉ, SAVOLA, ANGE, BIESSY, BEAU, DUPRE.