Saint Genis sur Menthon
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BROYER Joseph André Alexandre
Plaque vue sur Internet - localisation inconnue |
Ses origines
Alexandre BROYER est né le 7/01/1894 à Confrançon au hameau de
Chassagne.
Son père Benoit avait 32 ans et était cultivateur.
Sa mère Léontine née PELLETIER avait 27 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Alexandre BROYER mesurait 1.64 m; il avait les cheveux blond et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
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Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Genis sur Menthon 1906 - Les Samions -
- Joséphine Léontine née le 12/10/1889 à Saint Cyr sur Menthon; mariée à
Saint Genis le 13/01/1910 avec Léon Hippolyte BEGUET; décédée à
Confrançon le 11/03/1963.
- Jean Marie né le 25/08/1888 à Saint Cyr sur Menthon; décédé à Saint
Genis le 12/06/1945.
- Léonie née le 25/09/1895 à Confrançon; mariée le 20/03/1916 à Saint
Genis sur Menthon avec Jean Marie BASSET; décédée à Bourg le 15/03/1972.
- Julie Marguerite Léontine née le 5/03/1897; mariée à Saint Genis le
5/12/1918 avec Pierre François BEGUET; décédée à Pont de Veyle le
29/07/1981.
- Marie Léontine née le 10/02/1899; décédée à Bourg le 6/08/1973.
- Marius Célestin né le 6/03/1902 à Saint Genis; marié à Saint Genis le
19/02/1925 avec Marie Rosalie Victoria CHARVET; décédé à Bourg le
16/03/1985.
- Jules Joseph né le 17/12/1905; marié à Saint Genis le 30/11/1933 avec
Marthe Marie Julie FAVRE.
Samions
Sa mère est décédée le 31/12/1905 à l'âge de 39 ans.
Recensement Saint Genis sur Menthon 1911 - Les Samions -
Son père se remarie le 8/06/1907 avec Marie Mélanie Julie GREZAUD née à
Saint Genis le 16/09/1877; elle décède le 22/01/1909.
- Deux jumelles Louise et Alexandrine naissent le 21/01/1907 et décèdent
toutes deux au bout de 3 jours.
- Maria Françoise née le 31/01/1908
Au moment du conseil de révision Alexandre BROYER exerçait le métier de cultivateur.
La guerre
Alexandre BROYER est incorporé le 1/09/1914 au 4e régiment d'artillerie
de campagne.
Il passe au 121e régiment d'infanterie le 15/10/1914.
Il décède de blessures de guerre le 26/07/1916 à l'ambulance 3/75
(Hôpital Bulin) à Hangest dans la Somme.
Il est inhumé à la
nécropole nationale Montdidier (80 - Somme) tombe 1382
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121e régiment d'infanterie |
dont extraits :
Le 16 juillet, la marche est reprise. Le soir, on bivouaque dans la
plaine du Santerre, à l’abri du petit bois de la cote 100, près de
Folies.
Le 17, à partir de la tombée de la nuit, les 1er et 2e bataillons
viennent relever, entre Rouvroy et Fouquescourt, des unités des 287e et
295e R.I., tandis que le 3e bataillon s’installe à Rouvroy-en-Santerre.
Ce n’est plus le secteur de Brimont si ombragé, si abondamment pourvu
d’eau et dont le sol était facile à travailler ; choses qui rendaient
aisée notre tâche de constructeurs de boyaux. La vaste plaine de
Santerre s’étale à perte de vue, immédiatement plate, brûlée par le
soleil, couverte de hautes herbes où dominent lechardon et l’ivraie,
avec son horizon morne et incertain que coupent, de place en place, les
quelques oasis de verdure qui constituent les vergers autour des
villages et les allées de peupliers le long des routes. Pas d’eau, peu
d’ombre et une terre argileuse et boueuse qui, à la moindre pluie
d’orage, colle aux semelles et qui transforme tranchée et boyaux en
canaux vaseux, où l’on glisse et chancelle à chaque pas. La boue de la
Somme devenue légendaire dans le souvenir de tous ceux qui ont tenu des
secteurs dans cette région ! Dés l’arrivée, on reprend la pioche et la
pelle. Il s’agit d’ouvrir une parallèle à 300 mètres des tranchées
ennemies et d’aménager le terrain en arrière, en conformité du
dispositif que doit prendre le régiment pour attaquer Fouquescourt. Dans
ce terrain plat, il ne faut pas songer, même de nuit, à traverser à
découvert, en sortant de la tranchée pour creuser la parallèle.
Inlassablement, l’ennemi le balaie de ses feux de mitrailleuses. Le
travail en sape s’impose. Ce qui complique singulièrement la besogne.
Mais, le colonel Le ROND, commandant la brigade, a indiqué qu’il faut
que tout soit prêt pour la fin du mois. Chacun y met du sien. La
parallèle avance rapidement. Elle est, naturellement, bien repérée et le
bombardement commence, précis et régulier. Les avions ont photographié
le terrain sur lequel l’aménagement du dispositif paraît déjà très
nettement. Chaque jour, les 150 prennent à partie, soit la parallèle
avancée, soit les parallèles successives en arrière. Ils démolissent
ainsi une bonne partie du travail de la journée. La réaction du
bombardement de contre-préparation devient formidable. Il faut tout le
haut moral des hommes pour arriver quand même à finir la tâche pour la
date fixée.
Dans la nuit du 29 au 30 juillet, le régiment est relevé par le 105e
R.I.
Hangest-en-Santerre est une commune française, située dans le
département de la Somme en région Nord-Pas-de-Calais-Picardie.
JMO du 121e RI
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