|
BUGNOT Albert François
Ses origines
Albert BUGNOT est né le 20/04/1893 à Chaveyriat au hameau de Layes.
Son père Claude François avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née DEGLETAGNE avait 26 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Albert BUGNOT mesurait 1.61 m; il avait les cheveux noir et les yeux
marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Mézériat 1906 - Vaudrenant -
- Benoit Marius né à Chaveyriat le 23/07/1891; marié à Bagé la
Ville le 21/08/1920 avec Marie Clémence HUCHET; remarié le 25/11/1924 à
Bagé la Ville avec Léontine Céline FERRAND.
- Pierre François né à Chaveyriat le 26/04/1894; marié à Saint Genis sur
Menthon le 5/12/1918 avec Julie Marguerite Léontine BROYER; décédé à
saint Genis le 7/02/1965.
- Marie Louise née le 9/02/1896 à Mézériat au hameau de Montfalcon; mariée
à Saint Genis sur Menthon le 11/11/1920 avec Joanny Marie Joseph TRABLY;
décédé à Saint Genis le 13/03/1961.
- Pierre Maxime né le 4/12/1900 à Mézériat; s'installe à Saint Cyr sur
Menthon au hameau de l'Isle en 1938.
Recensement Mézériat 1911 - Vaudrenant -
Au moment du conseil de révision Albert BUGNOT exerçait le métier de cultivateur à
Saint Genis sur Menthon.
Ses parents résidaient alors à Saint Cyr sur Menthon.
Il est incorporé le au 44e régiment d'infanterie. 26/11/1913.
Il passe au 42e RI le 10/01/1914.
La guerre
Albert BUGNOT décède de blessures de guerre le 30/09/1914 à l'hôpital
militaire de Caen.
Il est inhumé au Carré militaire 'CAEN NORD EST' tombe Carré 4 Rang 2
Numéro 26.
 |
42e régiment d'infanterie |
dont extraits :
Au milieu du mois d'août, le Régiment est transporté en chemin de fer
jusqu'à Saint-Hilaire-au-Temple (Marne) et travaille pendant un mois à
l'organisation d'un secteur d'attaque, en vue de l'offensive générale
projetée en Champagne. Le 25 septembre, à 9 h.15, le Régiment ayant reçu
comme mission d'atteindre, dans un élan brutal et irrésistible, les
hauteurs qui dominent les rives S. de la Py, sort sans hésitation de la
tranchée de départ. Pendant toute la journée les vagues progressent
malgré le feu meurtrier des mitrailleuses allemandes ; plusieurs canons
et de nombreux prisonniers sont capturés. Le Régiment profite de la nuit
pour se réorganiser. Le 26 au matin, il est lancé à l'assaut de la
tranchée des Tantes ; ses tentatives se poursuivent jusqu'au 29 et,
quand il est relevé dans la nuit du 29 au 30, il avait conquis la
tranchée et l'occupait solidement ayant repoussé tous les retours
offensifs de l'ennemi. Les pertes avaient été très lourdes. Le Régiment
dût être formé à trois compagnies. Vingt-quatre officiers avaient été
tués ; vingt-trois, dont le Lieutenant-colonel PETIT, avaient été
blessés.
 |
