Saint Genis sur Menthon
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GIRARD Victor Jules


Ses origines


Victor Jules GIRARD est né le 17/12/1889 à Saint Genis sur Menthon au hameau de Creffion.
Son père Jean Marie Benoit avait 34 ans et était cantonnier.
Sa mère Marie Clémentine née BUATHIER avait 27 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Victor Jules GIRARD mesurait 1.75 m; il avait les cheveux châtain clair et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Saint Genis sur Menthon 1901 - Hameau de Creffion -

 - Eugène né le 13/08/1887 à Saint Genis sur Menthon; marié le 22/01/1914 à Saint Genis sur Menthon avec Marie Alphonsine PETITJEAN; a reçu la Croix de guerre avec étoile de bronze; s'installe en 1920 à Ambronay au hameau de Longeville.



Recensement Saint Genis sur Menthon 1906 - Hameau de Nécudet -


Hameau de Nécudet


Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 44 e régiment d'infanterie à compter du 1/10/1910.
Il est libéré le 27/09/1912.
Il revient à Saint Genis sur Menthon.


Liste électorale Saint Genis sur Menthon 1914.

 

La guerre

Victor Jules GIRARD est mobilisé le 2/08/1914 au 44e RI.
Il décède de maladie le 27/12/1914 à l'hôpital temporaire de Villers Cotterets.
Il est inhumé à la Nécropole nationale de Villers-Cotterêts Tombe 629.

Historique du 44e RI

dont extraits :
Enfin, le 9 septembre dans la soirée, les routes à l'horizon se couvrent de nuages de poussière : les lourds convois, les échelons d'artillerie fuient précipitamment vers le nord : les Allemands vaincus abandonnent le combat. La première victoire de la Marne est un fait accompli.
Le 44e poursuit l'ennemi sans lui laisser aucun répit. Le 12, il attaque des arrière-gardes qui couvrent le passage de l'Aisne, les force à reculer et franchit la rivière à Vic-sur-Aisne ; toute la division s'installe sur la rive droite. Les jours suivants, malgré de furieuses contre-attaques allemandes, le régiment s'accroche aux plateaux qui dominent la vallée de l'Aisne. Des combats incessants se livrent, avec des alternatives d'avance et de recul, pour la possession des ravins de Bout, de Vaux et d'Autrèche. Dans la nuit du 13 au 14, le 1e bataillon, complètement cerné et séparé du régiment, réussit, par des feux habilement conduits, à rejeter l'ennemi sur les baïonnettes du 3e bataillon qui jette à terre une grande partie des assaillants. Le 20, au petit jour, les Allemands surprennent les unités en pleine relève : un instant débordé, le régiment réussit à reprendre pied sur le plateau de Sainte-Léocade où il s'établit solidement suivant les ordres reçus. Quelques engagements lui permettent ensuite d'améliorer ses positions et, jusqu'en décembre, il organise l'occupation, prépare le terrain dont il a la garde pour la résistance ou pour l'attaque. Puis il se porte sur le plateau de Vingré qu'il occupe pendant quelques semaines jusqu'au moment où il est ramené au repos dans la région de Villers-Cotterêts.


Vingré