Fareins
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THOMAS Louis


Ses origines

Louis THOMAS est né à Lurcy au hameau du Rosier le 12/02/1888.
Son père Claude avait 26 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née ROLLAND avait 27 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis THOMAS mesurait 1.57 m; il avait les cheveux noir et les yeux pers.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Fareins 1896 - Le rosier -

 - Marie née à Lurcy le 9/03/1885; mariée à Lurcy le 9/03/1905.
 - Jeanne née le 11/11/1886 à Lurcy; mariée à Lurcy le 17/04/1909 avec Jean Claude HYVERNAT; décédée à Messimy le 8/10/1981.
 - Pierre né à Lurcy le 6/05/1889; décédé à Trévoux le 1/03/1963.


Au moment du conseil de révision Louis THOMAS exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé le 8/10/1909 au 44e RI.
Il est libéré le 14/09/1911.
Louis THOMAS se marie à Fareins le 10/12/1913 avec Marie Louise PATISSIER née à Saint Trivier sur Moignans le 7/03/1891.
Le couple a eu une fille Marcelle Louise née le 4/10/1914 à Fareins au Mas du Puits


Recensement Fareins 1921 - le Mas du Puits -
 

La guerre

Louis THOMAS est mobilisé le 2/08/1914 au 44e RI.
Il disparait le 29/08/1914 à Morcourt.
Présumé prisonnier son décès sera fixé finalement à cette date par le tribunal de Trévoux le 11/08/1920.

Historique du 44e RI

dont extraits : Les 27 et 28 août, la 14e division, amenée en hâte d'Alsace, débarque dans la Somme et constitue les premiers éléments de cette armée.
Le lendemain même de son débarquement, les avant-gardes de VON KLUCK qui arrivent à marches forcées, ayant passé la Somme aux ponts de Bray, se heurtent à la division.
Pendant la journée du 29, le 44e contient sans défaillir, entre Morcourt et Proyart, la poussée d'un ennemi sans cesse renforcé.
Le bataillon PETITJEAN, accroché au village de Proyart et aux boqueteaux qui l'entourent, lutte longuement à l'arme blanche. Mais les Allemands réussissent à submerger la position. Les deux autres bataillons reçoivent les assauts de l'ennemi sur la hauteur qui domine le bourg. Et, jusqu'au soir, chaque ride de cette plaine du Santerre, qui semble mamelonnée à l'infini, est défendue avec une opiniâtreté que rien n'abat ; chaque repli est jalonné par une ligne de cadavres en uniforme « feldgrau » qui forment de larges taches à travers les blés mûrs.
A la tombée de la nuit, ce qui reste du 44e se rassemble aux abords du champ de bataille où vient d'être arrêté l'ennemi.