Laiz
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ALBAN Claude Benoit
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DIOCHON Joseph
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GATHERON Benoit
GIVORD Emile
GUILLERMIN Antoine
JARAVEL Alexandre
LARDON Jean C Benoit
LOUP FOREST Jean Claude
MORIER Jean Marie
MORIER P Jean Marie
PAQUET Jean Claude
TRANCHANT Jean Marie
VERNATON J P Benoit
VOLLAND Marius
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ALBAN Claude
Benoit
Ses origines
Claude ALBAN est né le 20/06/1886 à Sulignat au Foyon.
Son père Benoit avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère marie née JACQUET avait 21 ans.
Sulignat - Le Foyon -
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude ALBAN mesurait 1.69 m; il avait les cheveux châtain foncé et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur à
Saint André d'Huiriat.
Il est incorporé au 23e RI à compter du 9/10/1907.
Il est libéré le 25/09/1909.
Il arrive à Laiz le 27/11/1910 au hameau de Pin chez Jean FERRET.
Recensement Laiz 1911 - hameau de Pin -
Marie Louise ALBAN est la soeur de Claude ALBAN; elle est née le
19/09/1884 et décède à Tramayes dans la Saône et Loire le 11/12/1964.
Claude ALBAN se marie le 6/12/1913 à Saint Julien sur Veyle avec
Joséphine Mélanie CHOSSAT.
Recensement Saint Julien 1906 - hameau de Hournache -
Il continue à habiter à Laiz.
Liste électorale 1914 Laiz
La guerre
Claude ALBAN est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il disparait aux combats des 22 et 23 /06/1915 à la Fontenelle.
Son décès sera fixé au 22/06/1915 par le tribunal de Bourg le
22/09/1920.
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Historique du 23e RI |
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dont extraits :
Cependant, dans la région de La Fontenelle, l'activité
incessante déployée par l'ennemi avait un but immédiat et précis
; il s'agissait pour lui de nous enlever la possession de la
cote 627, hauteur située à l'est du village de La Fontenelle,
qui constituait pour nous un observatoire excellent sur toute la
partie est et nord-est du Ban-de-Sapt, c'est-à-dire sur une
importante partie des lignes ennemies établies dans cette
région.
Se rendant compte, vers le début du mois de juin, qu'en raison
de notre résistance obstinée, ni la guerre de mines, ni les
coups de main ne lui donneraient la possession de cette crête
convoitée, l'ennemi se résolut à la conquérir de haute lutte, au
moyen d'une opération de plus grande envergure qu'il se mit à
préparer soigneusement.
Le 22 juin 1915, l'orage éclate sur le 23e qui, depuis le 31 mai
assurait, avec le concours de quelques unités territoriales, la
garde du large secteur compris entre Herrman-père et le bois du
Palon. C'est le sous-secteur de La Fontenelle, tenu par le 1er
bataillon (commandant Moulut) et la, 9e compagnie du 23 e, qui
reçoit le choc.
Le 22 juin, à 13 h. 55, deux mines allemandes explosent sous nos
ouvrages avancés de la hauteur 627, tandis que l'ennemi
déclenche un tir d'artillerie très violent sur l'ensemble de la
position de La Fontenelle et un tir de barrage plus en arrière,
pour s'opposer à l'arrivée des renforts.
Ce bombardement particulièrement dense sur le village même de La
Fontenelle, cause dans nos lignes des dégâts considérables. Les
tranchées sont nivelées, les défenses accessoires rasées, les
abris défoncés, les hommes ensevelis sous les décombres. |
A 17 H 30, le tir s'allonge et l'infanterie allemande se porte à
l'attaque.
Malgré nos pertes considérables, malgré 1e bouleversement presque total
de nos positions (1re, 2e et 3e lignes), nos troupes se défendent pied à
pied, disputant chèrement chaque mètre de terrain à un adversaire
supérieur en nombre qui menace à chaque instant d'encercler nos groupes
de combat et s'accrochant désespérément aux débris de leurs
organisations défensives.
Vers 20 heures, le bataillon engagé du 23e qui n'a pu être renforcé que
par quelques sections du 43e territorial a perdu les deux tiers de son
effectif en officiers et soldats.
Ces débris ont dû se replier sur les lisières est du village de La
Fontenelle, ils y opposent une farouche résistance (1) jusqu'à l'arrivée
des renforts.
A 22 h. 15, ceux-ci arrivent enfin : ils comprennent un bataillon du 37e
Régiment d'infanterie coloniale et un bataillon du 43e territorial.
Le lieutenant-colonel Sohier, commandant l'infanterie du secteur, qui
était monté à 1a Vercoste dans le courant de l'après-midi et y avait
pris la direction de la défense, organise aussitôt, avec ces éléments,
une contre-attaque de six compagnies qui débouchent à 1 h15, vers la
crête 627, après une préparation d'artillerie malheureusement
insuffisante.
Malgré les difficultés que présente une progression de nuit dans un
terrain entièrement bouleversé et balayé par le feu intense des
mitrailleuses, nos colonnes d'attaque réalisent d'abord quelques
progrès, mais elles sont arrêtées au lever du jour (3 h. 30) par un
puissant tir de barrage que l'ennemi dirige sur elles.
Reprise le 23 juin à, 9 h. 10, après une nouvelle préparation
d'artillerie encore inefficace, la contre-attaque est définitivement
enrayée.
Le lieutenant-Cololtul, se rendant compte que de nouveaux efforts ne
sont pas possibles dans l'état des effectifs (réduits de moitié) et des
pertes en cadres (presque tous les commandants de compagnie sont mis
hors de combat), donne l'ordre de s'organiser sur place, sur l'ancienne
troisième ligne de défense, aux abords sud de la cote 627. |