LAURENCIN Claude Fréderic
Ses origines
Claude LAURENCIN est né le 6/11/1891 à Chaveyriat au hameau du Pot.
Son père Victor Fréderic avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Claudine née BEJOINT avait 22 ans.
Ses parents s'étaient mariés le 28/10/1887 à Condeissiat.
Eugène et Claude LAURENCIN étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude LAURENCIN mesurait 1.70 m; il avait les cheveux noir et les yeux
marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chaveyriat 1896 - Le Pot -
- Marie Victor (porté par erreur Jean Marie sur le recensement) né à Saint
Paul de Varax le 18/03/1888; marié le 11/08/1921 à Mézériat avec
Victorine Marcelline PUGEAT.
Recensement Vonnas 1901 - Curville -
Recensement Vonnas 1906 - Curville -
Recensement Vonnas 1911 - Curville -
Au moment du conseil de révision Claude LAURENCIN exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé le 1/10/1912 au 133e RI.
Liste électorale Vonnas 1914.
Recensement Mézériat 1926 - le bourg - (La famille du seul fils
survivant).
La guerre
Claude LAURENCIN est tué le 16/04/1917 dans la région de Reims
Il est cité à l'ordre de la brigade le 2/05/1917 : "Agent de liaison
auprès du chef de bataillon; mort pour la France lors de l'assaut du
16/04/1917 en accomplissant sa mission".
Croix de guerre avec étoile de bronze.
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Historique du 133e RI |
Dont extraits : Dans la journée du 15, les chefs de
bataillon furent prévenus, par note personnelle et secrète, à ne
communiquer aux troupes qu'à minuit, que le jour « J » était fixé au
lendemain 16, l'heure « H » à 6 heures du matin. La nuit vint et la
pluie avec elle. Dans l'ombre, les troupes serraient sur l'avant. Les
boyaux s'encombraient. Les hommes de corvée, se frayant un chemin à coup
de coudes en montant sur les terre-pleins aux endroits trop engorgés,
arrivaient chargés des vivres du soir et des suppléments donnés pour le
combat. Les officiers faisaient faire à la cisaille les brèches dans les
réseaux, pour permettre le passage des groupes d'assaut. Par endroits on
abattait les parapets pour pouvoir déboucher facilement.....
suite
Extrait des pertes du 133e RI
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