IMBERT DE BALORRE Anne
Maurice Henri Ferdinand
Jacques et Maurice IMBERT DE BALORRE étaient frères.
Ils avaient une soeur :
Marie Anne Lucie.
La famille IMBERT DE BALORRE avait des propriétés dans l'Ain dont le
château de MONTEPIN à Bagé le Chatel.
Source : archives départementales de l'Ain. |
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Dans un acte d'achat du
27/06/1892 il est précisé que
Charles Frédéric Jules IMBERT DE BALORRE résidait alternativement au
château de Balorre sur la commune de Cronat en Saône et Loire et au
château de Montépin.
Ses origines
Maurice IMBERT de BALORRE est né le 20/07/1884 au château de Montpatey**
sur la commune de Couches les Mines (Saône et Loire).
Son père Charles Frédéric Jules avait 29 ans et était sous lieutenant
d'artillerie et domicilié à Cronat.
Sa mère Marie Lucile Camille Adolphine de COSSART d'ESPIE avait 25 ans.
**C'est vers 1862 qu'aurait été reconstruit le château par le comte d'Espiè
qui, selon toute vraisemblance, avait hérité du domaine. Selon un acte
de donation du 28 octobre 1873, Charles Ferdinand de Gossart, comte d'Espiè
et Sophie Nicole Henriette Aymon de Montépin, comtesse d'Espiè, son
épouse, demeuraient au château de Montpatey celui-ci était encore en
1900 à la même famille.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Maurice IMBERT de BALORRE mesurait 1.73 m; il avait les cheveux noir et
les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Maurice IMBERT de BALORRE est incorporé le 26/09/1905 au 20e régiment de
Dragons comme engagé volontaire pour 3 ans.
Il est nommé brigadier le 19/09/1906.
Il est réformé n° 2 par la commission spéciale de Limoges le 6/06/1907.
La guerre
Maurice IMBERT de BALORRE est reconnu apte au service armé (cavalerie)
par décision de la 6e commission spéciale de réforme de la Seine du
11/08/1914.
Il est affecté au 16e régiment de Dragons.
Il est nommé brigadier le 12/08/1914, maréchal des logis le 8/09/1915 et
sous lieutenant à titre temporaire le 1/12/1915.
Il passe temporairement au 272e régiment d'infanterie.
Il est tué le 30/07/1916 à Belloy en Santerre (Somme).
Il est cité à l'ordre de l'armée le 30/08/1916 : "Le 22/05/1916
faisant partie comme volontaire d'un groupe d'attaque a contribué
grandement au succès de l'opération." "Dans la nuit du 24 au 25/07/1916
a maintenu son détachement de travailleurs sous un bombardement violent
et par son exemple a pu obtenir l'exécution de la tâche qui lui était
confiée malgré des pertes sensibles; tué le 30/07/1916 au cours d'une
reconnaissance."
Croix de guerre - Légion d'Honneur à titre posthume.
Il est inhumé à la Nécropole nationale de
Lihons (80 - Somme) Tombe 546.
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272e régiment d'infanterie. |
dont extraits : De décembre 1915 à juin 1916, le 272e R.
I. va occuper différents secteurs des Hauts-de-Meuse, notamment le bois
Bouchot. Au cours de cette période, le lieutenant-colonel Vermot prend
le commandement du régiment, en remplacement du colonel Brumm, appelé au
commandement d'une brigade.
C'est dans la Somme, en pleine bataille, que nous retrouvons, en juillet
1916, le 2728.
Il occupe à partir du 29 juillet le secteur de Belloy-en-Santerre où, au
prix de pertes sensibles et avec la plus opiniâtre activité, il
entreprend des travaux offensifs qui devaient avoir la plus grande
utilité.
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