Bagé le Chatel
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PERDRIX Guillaume Maurice


Ses origines


Guillaume PERDRIX est né le 27/01/1890 à Bagé le Chatel place Puthod.
Son père Jean Claude avait 28 ans et était boulanger aubergiste.
Sa mère Marie Claudine PERDRIX avait 25 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Guillaume PERDRIX mesurait 1.63 m; il avait les cheveux blond et les yeux bleu clair.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Bagé le Chatel 1901 - Grande rue de l'Eglise -

 - Julie Joséphine Françoise née le 22/11/1888 à Bagé le Chatel Place Puthod; mariée le 10/02/1921 à Bagé la Ville avec Félix Clément Emile JAGET; décédée le 10/04/1975 à Saint Laurent sur Saône.
 - Louis Benoit né le 6/03/1892 à Bagé le Chatel Place Puthod; décédé le 10/11/1907.



Recensement Bagé le Chatel 1901 - Rue Marsale -



Au moment du conseil de révision Guillaume PERDRIX exerçait le métier de boulanger.
Il est engagé volontaire pour 3 ans le 29/11/1909 à la mairie de Macon au titre du 4e régiment de tirailleurs algériens.
Il sert au Maroc et en Algérie.
Il est clairon musicien le 11/04/1911.
Il est libéré le 23/10/1912.
Il réside au Havre en 1913 - 1914 où il exercera son métier de boulanger.
En février 1914 il est boulanger à bord de paquebots avant de revenir au Havre en juillet 1914.
 

La guerre

Guillaume PERDRIX est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI.
Il disparait le 22/09/1914 au bois d'Ormont (Vosges).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Bourg le 20/04/1920.

Historique du 23e RI.

Le 19, à 8 heures du matin, le Régiment attaque la position d'Hermanpère en descendant du sommet de l' Ormont par des pentes boisées, rocheuses et très abruptes, qui rendent difficiles la cohésion et les liaisons ; l'attaque est menée, a droite, par le 3e bataillon, qui marche sur le col d'Hermanpère ; à gauche, par le 2e bataillon, qui cherche à tourner les fermes du même nom en prenant pour objectif la lisière sud du bois des Faites. Le 3e bataillon atteint les abords du col, mais s'y heurte à des tranchées vigoureusement défendues. Le 2e bataillon, en butte à des feux de flanc et d'écharpe ne peut pas sérieusement progresser. Le froid et la pluie, l'impossibilité de préparer convenablement les repas, ajoutent leur influence déprimante à celle causée par la violence des bombardements ; il faut s'arrêter et la j ournée du 20 est uniquement employée à s'organiser sur les positions atteintes.

Et pourtant, le 21 septembre au matin, le 23e attaque encore sur les mêmes objectifs ; mais la troupe est à bout on n'avance pas.

Le 22, le 2e bataillon (commandant de Chassey) tente un dernier effort, au point du jour, pour aborder la lisière du bois des Faîtes ; il se heurte à des tranchées bien garnies et éprouves les pertes les plus cruelles. Le commandant de Chassey tombe mortellement frappé, le commandant de la 7e compagnie (capitaine Bus) est très gravement blessé.

Le bataillon décimé doit refluer vers ses positions de départ (ferme La Côme, lisière nord de la forêt d'Ormont).