MOUILLON Joseph
Ses origines
Joseph MOUILLON est né le 20/02/1877 à Bagé le Chatel au Grand Faubourg.
Son père Jean avait 45 ans et était cordier.
Sa mère Catherine née SALINS avait 34 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph MOUILLON mesurait 1.65 m; il avait les cheveux et les yeux
châtain foncé.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Bagé le Chatel 1891 - Rue du pavé ou du Grand Faubourg -
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Marie Madeleine née le 17/02/1872.
- Jules né le 30/10/1875 à Bagé le Chatel; marié à Feillens le 30/07/1903
avec Séraphine JOLY; décédé à Bagé le Chatel le 3/12/1955.
Au moment du conseil de révision Joseph MOUILLON exerçait le métier de
cordier.
Joseph MOUILLON est incorporé le 14/11/1898 au 23e RI.
Il est libéré le 20/09/1899.
Joseph MOUILLON se marie le 9/06/1904 à Replonges avec Annette DOMBEY
demeurant et née à Replonges le 19/10/1883.
Recensement Bagé le Chatel 1911 - Rue du pavé -
Recensement Bagé le Chatel 1921 - Place Puthod - (La famille de son
frère Jules après guerre)
La guerre
Joseph MOUILLON est mobilisé le 3/08/1914 au 55e régiment territorial
d'infanterie.
Il est tué le 6/07/1915 à l'Hartmannswillerkopf.
Il est cité à l'ordre de la 115e brigade : "Soldat des plus courageux,
toujours prêt à se dévouer. A été tué le 6/07/1915 au cours d'une
reconnaissance que faisait son capitaine et pour laquelle il s'était
spontanément offert."
Croix de guerre avec étoile de bronze.
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55e régiment territorial d'infanterie |
dont détails : 6 juin 1915. — Après
quatre pénibles journées de marche, le 1er bataillon occupe les
tranchées des pentes nord de l'Hartmannswillerkopf ; le 2e bataillon,
celles du col du Sud-est, de Gershacker et du Nudenhut ; le 3e
bataillon, celles du Felsenbach, du Kletterbach et de la vallée de. la
Lauch (rive droite et rive gauche). Tous ces secteurs interdisent des
passages importants et comprennent des points de friction délicats.
Presque tout est encore à faire en ce qui concerne l'organisation de la
première ligne et de la ligne de résistance. Il faut construire des
tranchées solides, des abris à l'épreuve, des ouvrages de fortification.
Pendant le séjour du Régiment dans ces secteurs, il exécute de
nombreuses patrouilles, reconnaissances, fait des avances appréciables
en plusieurs points (Gershacker, Nudenhut, Kletterbach, Felsonbach-Eck,
Lauch), pare à plusieurs attaques et subit de nombreux et violents
bombardements.
Malheureusement, les tués, blessés et prisonniers se font de plus en
plus nombreux. La ligne devient peu à peu presque infranchissable, grâce
à ses .travaux considérables effectués avec beaucoup de peine et de
danger, et admirables par leur solidité, leur organisation et leur
dispositif.
Extrait pertes du 55e RTI
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