Bagé le Chatel
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ROLLET Michel


Ses origines


Michel ROLLET est né le 15/06/1894 à Bagé le Chatel au Potet.
Son père Claude avait 26 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Anne née FEYEUX avait 33 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Michel ROLLET mesurait 1.70 m; il avait les cheveux châtain clair et les yeux châtain.
 

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Bagé le Chatel 1906 - Le Potet -

 - Judith Joséphine née le 25/11/1896 à Bagé le Chatel; mariée à Bagé le Chatel le 23/05/1919 avec Claude Marie Napoléon EXTIER; décédée le 14/12/1987 à Saint Laurent.
 - Jean Marie né le 14/05/1899 à Bagé le Chatel; marié à Bagé la Ville le 14/09/1921 avec Marie Louise EXTIER; décédé le 11/04/1982 à Macon.


Recensement Bagé le Chatel 1911 - Le Potet -

Au moment du conseil de révision Michel ROLLET exerçait le métier d'agriculteur.
 

La guerre

Michel ROLLET est incorporé à compter du 1/09/1914 au 134e RI.
Il passe au 56e RI le 17/11/1914.
Il est blessé au pied droit le 5/04/1915 au bois d'Ailly.
Il est nommé caporal le 8/05/1915.
Il passe au 216e RI (15e compagnie) le 25/11/1916 et est blessé à la tête par éclat de grenade le 31/07/1916.
Il est cité à l'ordre du régiment le 22/07/1917 : "Excellent caporal; belle attitude au feu. A participé aux combats de Verdun en octobre 2016."
Croix de guerre.
Il est tué le 10/12/1917 à la ferme de Mormont (Meuse).
Il est cité à l'ordre du 216e régiment d'infanterie le 27/12/1917 : "Caporal d'un dévouement à toute épreuve; tué à son poste de combat en faisant bravement son devoir."
Inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire à titre posthume.

Historique du 216e RI

dont détails :
Le régiment est relevé le 7 novembre et va au repos à Marat-la-Grande, et Marat-la-Petite. Il remonte en ligne le 8 décembre, pour la quatrième fois à Verdun, dont le nom seul impressionne.
Verdun 344
Des zouaves viennent d'attaquer, et ont refoulé les Boches jusqu'au-delà du ravin de Samogneux, ce qui dégage entièrement 344. Nous relevons les troupes d'attaque, et nous organisons la position. On ne peut travailler que de nuit, pour relier les trous de tirailleurs. La terre est gelée. Le travail n'avance pas. Chaque nuit des patrouilles fouillent le ravin en particulier les «casernes allemandes», qui sont très bien organisées. Les troupes en ligne occupent des abris boches, dont l'entrée est tournée du côté de l'ennemi. L'artillerie, incertaine les premiers jours, ne tarde pas à taper avec précision. Une nuit, les Boches tentent un fort coup demain, avec un groupe d'élite, sur les 17e et 18e compagnies. Sans fils de fer, sans retranchements, nos poilus infligent à cette tentative, la plus énergique riposte. Les boches laissent des cadavres entre nos mains. Une autre tentative, exécutée par surprise en plein jour échoue de la même façon, et les sentinelles, sortant de leur trou, poursuivent les boches presque chez eux, et ramènent une mitraillette (Aspirant de MONTVALON). Lorsque le régiment est relevé, le 18 janvier 1918, il laisse à son successeur une ligne continue, plusieurs boyaux amorcés, et une triple rangée de fils de fer.