Boissey
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DANANCHER Claude Henri Joseph
Ses origines
Joseph DANANCHER est né le 12/02/1897 à Boissey au hameau du Tremblay.
Son père Claude Joseph avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère
Jeanne Marie née COCHET avait 23 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph DANANCHER mesurait 1.64 m; il avait les cheveux noir et les yeux
marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Son père décède le 26/07/1906 à Boissey; sa mère se remarie le
19/09/1907 avec Benoit Jean Baptiste RENOUD GRAPPIN.
Recensement Boissey 1911 - Cormonble -
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Marie Louise Edwige.
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Marie Céline Jeanne.
Au moment du conseil de révision Joseph DANANCHER exerçait le métier
d'agriculteur.
La guerre
Joseph DANANCHER est incorporé à compter du 8/01/1916 au 35e RI.
Il passe au 42e RI le 26/10/1916 puis au 32e RI le 29/03/1917.
Il décède de ses blessures (Dormans) au poste de secours du 1er
bataillon de son régiment le 23/07/1918 à 2 h 30 à Comblizy (Marne)
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Historique du 32e RI |
dont extraits : Dans la nuit du 21 au
22 juillet, trois demi-sections du 3e bataillon passaient la Marne sur
des radeaux et permettaient au génie d'établir deux passerelles légères.
Le 22, en plein jour, deux compagnies et trois sections de mitrailleuses
du bataillon BLANCHARD (1ER) s'installaient sur la rive nord de la
rivière, en dépit d'un tir violent de l'artillerie ennemie et des
rafales de mitrailleuses. Sous un feu intense, elles progressaient
péniblement et prenaient position face à Chassins, à trois cents mètres
de la rivière.
Établissement précaire : à plusieurs reprises les passerelles furent
coupées., :parfois entièrement détruites. Souvent sans communication
avec l'arrière, dans l'atmosphère des .gaz asphyxiants, les deux
compagnies formant tête de pont repoussèrent une attaque ennemie; puis,
prenant l'offensive à leur tour, elles abordèrent les lisières de
Chassins. Elles en étaient d'abord rejetées; mais enfin elles enlevaient
le village après avoir été renforcées par la dernière compagnie du
bataillon (25 juillet). Ce même jour, le régiment en entier
s'établissait au nord de la Marne.
Alors commença une existence mouvementée. La retraite de l'ennemi
s'accentuait ; mais des arrière-gardes résolues et largement pourvues de
mitrailleuses s'attachaient à retarder notre avance. On les suivait; on
les attaquait, et nos positions se modifiaient constamment. On
s'épuisait à creuser des trous individuels, de jour et de nuit, tantôt
par une chaleur écrasante, tantôt sous la pluie torrentielle des orages
soudain déchaînés.
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