Boissey
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MARGUIN Joseph Félix


Ses origines


Félix MARGUIN est né le 25/03/1896 à Boissey au hameau de Cormonble.
Son père Louis avait 41 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Joséphine Césarine née DREVET avait 35 ans.
Félix et Clovis MARGUIN étaient frères.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Félix MARGUIN mesurait 1.73 m; il avait les cheveux noir et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Boissey 1906 - Cormonble.

Ses frères et soeurs (liens Geneanet) :

Son père est décédé le 18/01/1906; son frère Clovis est placé chez un voisin.


Recensement Boissey 1906 - Cormonble

Au moment du conseil de révision Félix MARGUIN exerçait le métier d'agriculteur.
 

La guerre

Félix MARGUIN est incorporé le 9/04/1915 au 35e RI.
Il passe successivement au 42e RI le 6/12/1915, au 35e RI le 3/04/1916.
Il est blessé le 29/04/1916 à Verdun par éclat d'obus (plaie du pied gauche et fracture jambe droite).
Il est affecté au 260e RI le 24/06/1917.
Il décède de maladie le 25/10/1918 à l'ambulance de la colonne mobile 57 secteur 508 à Lesnica (Albanie).

Historique du 260e régiment d'infanterie.

dont extraits : Le 7 octobre au matin, la colonne MARQUIS était en position pour attaquer Paprijali. Après avoir tiré quelques coups de canon, l’ennemi en fuite fit sauter ses dépôts de munitions et abandonna sans combattre la ligne Paprijali-El Bassan.
La colonne avait rempli sa mission. Elle avait couvert environ 80 kilomètres en soixante heures, combattant avec un entrain inlassable, à travers un chaos de montagnes albanaises, où tous les ponts étaient détruits ; traversant à chaque instant des rivières, les hommes ayant parfois de l’eau jusqu’à la poitrine, bivouaquant sans abri, sous la pluie, dans la boue ; manquant de pain, celui qui lui parvenait étant absolument immangeable après plusieurs jours passés sous la pluie torrentielle dans des sacs en toile transportés à dos de mulets.
La colonne reçut alors du général HENRYS, commandant l’A.F.O, l’ordre de se replier dans la région de Pogradec, par Gramsi.
Les 19 et 20 octobre, elle cantonnait à Ochrida, le 22 à Resna et le 25, arrivait à Kabalavchi, où elle fut disloquée et où le 260e tout entier cantonna.
Jusqu’à Ochrida, la marche de retour fut extrêmement pénible à cause de la pluie, qui ne cessa de tomber jour et nuit, du très mauvais état des pistes et du manque complet d’abri ; en somme, ce furent les mêmes misères que pendant la poursuite avec l’ennemi en moins.
Tant de fatigues, tant de privations furent payées par une maladie épidémique qui occasionna au 260e plus de 150 décès en moins d’un mois.