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GONNET Félix Hippolyte
Ses origines
Félix GONNET est né le 28/12/1895 à Boissey au hameau de La Pérouge.
Son père Claude Hippolyte avait 43 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Josephte née BERAUD (écrit BERROT sur état civil) avait 39 ans.
Claude Joseph et Félix GONNET étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Félix GONNET mesurait 1.68 m; il avait les cheveux noir et les yeux
marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Boissey 1901 - La Pérouse -
- Claude Hippolyte né le 2/02/1882 à Boisey au hameau des Cornalières;
marié à Chevroux le 6/09/1906 avec Marie Justine Françoise DANANCHER;
décédé le 7/11/1974 à Bagé le Chatel.
- Marie Victorine née le 9/02/1885 à Boissey au hameau des Cornalières;
mariée le 8/03/1906 à Boissey avec Claude François Hippolyte THENOZ;
décédée le 11/05/1963 à Béreyziat.
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François Prosper né le 23/07/1886.
- Pierre Ferdinand né le 19/09/1889 à Boissey au hameau de la Pérouse;
marié le 12/04/1918 à Manziat avec Marie Philiberte CATHERIN; décédé à
Lux (Saône et Loire) le 11/06/1954.
- Marie Alice Julienne née le 13/02/1892 à Boissey au hameau de La
Pérouse; mariée le 8/12/1922 à Béreyziat avec Elysée Louis PAGNEUX;
décédée à Pont de Vaux le 28/11/1973.
Recensement Boissey 1906 - La Pérouse -
Recensement Boissey 1911 - La Pérouse -
Au moment du conseil de révision Félix GONNET exerçait le métier de
cultivateur.
La guerre
Félix GONNET est incorporé au 60e RI le 16/12/1914.
Il passe au 35e RI le 31/01/1917 puis au 371e RI le 21/02/1917.
Il est tué le 16/03/1917 au nord ouest de Monastir (Serbie).
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Historique du 371e RI. |
dont extraits : Mais les Bulgares en
fuite venaient d'être arrêtés aux portes de Monastir par des renforts
allemands arrivés en toute hâte. La division ne put déboucher de
Monastir pendant la nuit.
Dès le 19, commençaient les opérations d'élargissement autour de la
ville dominée au nord par une série de hauteurs dont le point culminant
1248, constituait un observatoire de premier ordre sur toutes les
défenses qui entouraient Monastir.
C'était au régiment qu'allait échoir la tâche rude et glorieuse
d'enlever cette position puissamment organisée et défendue par une
artillerie formidable.
Le 16 mars 1917, l'enlèvement des mamelons de droite et de gauche de
Sugovo, exécuté simultanément par les deux régiments de la 114e brigade
allait servir de préliminaire à la conquête de la côte- 1248 qui sera
éternellement le plus beau titre de gloire du 371e R. I.
Le 22 mars, après avoir été relevé par le 37e R. I. Coloniale, le
régiment allait se reformer dans les cantonnements de Dragos et de
Gradesnika. Il avait perdu pendant ces quatre journées mémorables à
jamais de luttes et de combats incessants, 32 officiers et près de 800
hommes mis hors de combat.
Extrait des pertes du 371e RI.
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