Boissey
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PEULET Alfred Auguste Henri
Ses origines
Alfred PEULET est né le 4/03/1898 à Boissey au hameau de Layat.
Son père
Emile avait 32 ans et était cultivateur.
Sa mère Florentine née COMTET avait 25 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Alfred PEULET mesurait 1.72 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Boissey 1906 - Layat -
Ses frères et soeurs (liens Geneanet) :
Sa mère décède le 12/12/1907 à Boissey et son père décède le 10/05/1909
à Boissey.
Recensement Boissey 1911 - Layat - (Alfred PEULET réside chez sa tante).
Au moment du conseil de révision Alfred PEULET exerçait le métier de
cultivateur.
La guerre
Alfred PEULET est incorporé le 2/05/1917 au 47e régiment d'artillerie de
campagne.
Il passe au 266e régiment d'artillerie de campagne le 31/03/1918.
Il est blessé au mont Kemmel (plaies multiples par éclats d'obus) et
évacué le 26/04/1918.
Il décède de ses blessures le 16/05/1918 à l'hôpital mixte 32 bis à
Rosendael Nord.
Il est inhumé à la
Nécropole nationale de Dunkerque (59 - Nord) tombe 916.
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Historique du 266e régiment d'artillerie de campagne |
dont extraits :
Mais le 17 avril, il reprend sa marche vers le nord ; quatre longues
étapes le portent par Norrent-Fontes, Aire et Cassel à Poperinghe en
Belgique. Il vient d'accomplir, en moins de trois semaines, un parcours
de 350 kilomètres. Le régiment est mis, avec son infanterie, à la
disposition du 2me corps de cavalerie (détachement d'armée du Nord). Il
va être appelé à défendre les monts de Flandre, mont Kemmel, mont Rouge,
mont Vidaigne ; position primordiale qui commande au loin le terrain
plat des Flandres, et dont la possession par l'ennemi, ferait tomber
Ypres et menacerait Dunkerque. La mission qui incombe à la division
BRETON est ingrate et dure, mais c'est une mission de choix. Le 21
avril, le régiment prend position sur le mont Rouge et le mont Vidaigne.
Le 23, l'ennemi bombarde avec intensité la zone des batteries mais ne
prononce qu'une attaque insignifiante.
Mais le 25 avril, à 2 h. 20, un bombardement d'une violence effroyable
s'abat sur les monts : obus de tous calibres, , obus toxiques de toutes
espèces tombent par milliers sur les batteries. Celles-ci n'ont pour
abris que des tranchées construites hâtivement en trois jours ; mais le
personnel ne songe même pas à s'abriter. Le barrage est déclenché à
cadence rapide, et dès lors, pendant toute la journée, malgré des pertes
importantes en personnel et matériel, malgré les avions ennemis qui
survolent les batteries, les bombardent et les mitraillent, malgré
l'obligation de conserver le masque en permanence, le tir est poursuivi
sans arrêt, battant d'abord les pentes sud du
Kemmel, puis lorsque le
Kemmel est tombé, interdisant les ravins de Locre où cheminent les
colonnes ennemies. La consommation des munitions (qui se monte pour la
journée à plus de 20.000 coups) demande un va-et-vient continu de
caissons sur les pentes et les pistes soumises à un bombardement
incessant d'obus de gros calibre, et coupée de profonds entonnoirs. Ni
le danger, ni la fatigue, ni les pertes n'arrêtent les admirables
conducteurs, et le canon ne manque pas un instant de projectiles. La
nuit n'apporte qu'une accalmie insensible au tir ennemi : la journée du
27 est marquée de nouvelles attaques, de nouveaux pilonnages des
batteries.
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