Cormoranche
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BROYER Jean Marie
Ses origines
Jean Marie BROYER est né le 15/05/1895 à Bey.
Son père Jean Claude avait 46 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Antoinette née BOURRU avait 34 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie BROYER mesurait 1.59 m; il avait les cheveux noir et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Bey 1906 - hameau de Cottet -
Marie Louise née le 5/04/1899; mariée à Cormoranche le 18/05/1926
avec Jean Claude Clément GUILLERMIN.
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier d'agriculteur.
A Cormoranche la famille habite le hameau de la Forest.
La guerre
Jean Marie BROYER est incorporé au 5e bataillon de chasseurs à pied
le 16/12/1914.
Il passe au 17e bataillon de chasseurs à pied le 29/05/1915.
Il décède le 6/10/1915 à Givenchy (Pas de Calais)
Il a été cité à l'ordre du bataillon le 22/06/1915 : "A fait preuve
d'une bravoure exceptionnelle au cours d'une brillante attaque exécutée
par le bataillon sur des tranchées ennemies devant lesquelles s'étaient
brisés plusieurs assauts et qui après avoir été enlevées ont été
organisées et retournées aussitôt contre l'ennemi bien que soumises à un
bombardement d'une extraordinaire violence."
Il a été cité à l'ordre du bataillon le 26/10/1915 : "Brillante
conduite aux combats des 4 et 9/10/1915; a résisté héroïquement à un
bombardement terrible et a été tué à son poste de combat (Givenchy
6/10/1915."
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17e bataillon de chasseurs à pied |
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dont extraits :Le 25 septembre, deux attaques furent
lancées en Champagne et en Artois. Le bataillon assura la
liaison entre les troupe; françaises et l'armée britannique en
tenant la Fosse Calonne devant Angres et Loos. A partir du 30,
il tient les secteurs de Souchez, cote 109, cote 140, sur les
crêtes de Vimy.
La possession des collines de Vimy permet de commander tout le
front d'Artois ; aussi la lutte y est-elle âpre. Les troupes qui
montent en secteur y séjournent pendant quinze jours, dans la
boue, sans abri, en butte à un bombardement continu.
Elles vont au repos à 20 kilomètres en arrière, car les
villages conquis depuis le 9 mai sont complètement détruits.
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